Qu'est-ce qu'un mélanome chez le cheval ?

> Définition et caractéristiques générales

définition Mélanome cheval

Qu'est-ce qu'un mélanome ?

Le mélanome équin est une tumeur cutanée d'origine mélanocytaire qui peut être bénigne ou maligne. Ces tumeurs sont particulièrement fréquentes chez les chevaux gris et sont dues à une prolifération anormale des mélanocytes, cellules responsables de la production de mélanine.

Une tumeur est une masse ou une croissance anormale de cellules dans le corps. Elle se forme lorsque des cellules commencent à se diviser de manière incontrôlée, échappant aux mécanismes de régulation du corps.

Sur le plan histologique, le mélanome est composé de cellules pigmentées de forme arrondie ou fusiforme. Il peut être classé en différentes catégories :

  1. Mélanocytome bénin

  2. Mélanome malin.

Mélanome cheval

Différence entre tumeur bénigne et maligne

Les mélanomes équins peuvent être bénins ou malins, leur différenciation est essentielle pour déterminer la prise en charge.

La différence essentielle entre un mélanome bénin et un mélanome malin réside dans leur capacité à envahir d'autres tissus et à se propager dans l'organisme.

À savoir, un mélanome malin est beaucoup plus préoccupant, car une fois les métastases établies, le pronostic devient sombre et les options de traitement sont limitées.

- Mélanome bénin :

Ces tumeurs ont une croissance lente et restent localisées sans affecter d'autres organes. Elles sont encapsulées et ne montrent pas de signes d'infiltration des tissus environnants.

- Mélanome malin

Il s'agit d'une forme invasive avec des cellules tumorales capables de migrer par voie lymphatique ou hématogène vers d'autres organes comme les ganglions lymphatiques, le foie, la rate, les poumons et parfois le système nerveux central.

Prévalence chez les chevaux

La prévalence du mélanome chez les chevaux gris est élevée, atteignant environ 80% des chevaux gris de plus de 15 ans. 

Il est particulièrement fréquent chez les chevaux gris en raison d’une prédisposition génétique liée à leur couleur de robe. Le gène responsable du grisonnement progressif (gène STX17) est également impliqué dans la prolifération des cellules pigmentaires (mélanocytes). Avec l’âge, ces cellules accumulent des mutations, ce qui favorise l’apparition de tumeurs.

À savoir, le gène STX17 (Syntaxin 17) est présent chez tous les chevaux, quelle que soit leur robe. Cependant, c'est une mutation spécifique de ce gène qui est responsable du grisonnement progressif chez les chevaux gris.

Parallèlement, les mécanismes naturels de réparation et de régulation cellulaire deviennent moins efficaces, laissant place à une prolifération anormale des cellules pigmentaires. De plus, les modifications du système immunitaire liées au vieillissement peuvent favoriser le développement et la progression des mélanomes.

Les mélanomes chez les ânes

Les ânes peuvent développer des mélanomes, bien que cette affection soit relativement rare. Le mélanome est une tumeur cutanée issue de la prolifération anormale des mélanocytes, les cellules responsables de la production de mélanine (pigment de la peau).

Chez l’âne, les mélanomes se manifestent principalement sous forme de nodules noirs, souvent localisés sous la queue, autour des organes génitaux ou sur la tête. Bien que ces tumeurs soient généralement bénignes et à croissance lente, certaines peuvent évoluer vers des formes malignes et métastatiques, envahissant les organes internes. Le suivi vétérinaire et des soins adaptés permettent de limiter les complications et d’assurer le bien-être de l’animal. 

L’ensemble des informations de notre article s’applique donc aux ânes également.

Causes et mécanismes du développement des mélanomes équins

> Rôle des mélanocytes et de la pigmentation

Les mélanocytes sont des cellules spécialisées situées dans l'épiderme et les follicules pileux des chevaux. Leur principale fonction est de produire la mélanine, un pigment responsable de la coloration de la peau et du pelage. La mélanine est synthétisée dans des organites appelés mélanosomes et joue un rôle essentiel dans la protection contre les rayonnements ultraviolets (UV).

Chez certains chevaux, notamment les individus gris, les mélanocytes peuvent connaître une prolifération excessive et une accumulation anormale de pigments, menant à la formation de mélanomes.

Avec le temps, ces cellules pigmentées peuvent s’accumuler en amas, certains restant bénins tandis que d’autres deviennent invasifs. Ce phénomène est amplifié par le vieillissement, qui altère les mécanismes de régulation et de réparation cellulaire.

> Influence de l’âge et de l’exposition au soleil

Âge d'apparition Mélanome cheval

Âge moyen d’apparition des mélanomes

Les mélanomes apparaissent généralement à partir de l'âge de 5 ans, bien que certains chevaux puissent développer des lésions plus tôt. Leur fréquence et leur gravité augmentent avec l'âge, atteignant leur pic chez les chevaux de plus de 15 ans. La progression de la maladie est souvent lente, mais inéluctable.

UV et Mélanome cheval

Rôle de l’exposition aux UV dans l’aggravation

Bien que les mélanomes équins ne soient pas directement causés par l’exposition aux UV, celle-ci peut jouer un rôle dans l’aggravation des tumeurs existantes. Les UV peuvent induire des mutations supplémentaires dans les cellules mélanocytaires, favorisant la transition de mélanomes bénins vers des formes malignes. Les régions du corps les plus exposées au soleil, telles que la queue, l’anus et la tête, sont des sites fréquents de développement des mélanomes.

Mélanome cheval

Différences entre chevaux vivant au pré et en box

Le mode de vie influence également l’apparition et l’évolution des mélanomes. Les chevaux vivant au pré sont plus exposés aux UV, ce qui pourrait aggraver l’évolution des tumeurs. En revanche, les chevaux en box, moins exposés au soleil, ne sont pas exempts de risque. Les facteurs génétiques restent le principal moteur du développement des mélanomes, même si les conditions environnementales peuvent moduler leur expression clinique. Il est important de ne pas oublier que des sorties quotidiennes restent primordiales pour le bien-etre des chevaux.

Symptômes et localisation des mélanomes chez le cheval

Leur diagnostic repose sur leur apparence clinique et leur localisation.

> Zones les plus fréquemment touchées (sous la queue, lèvres, parotide, etc.)

Les mélanomes apparaissent principalement dans des zones où la peau est fine et pigmentée. Leur développement est souvent observé à proximité des muqueuses et des structures glandulaires.

Mélanome cheval

Sous la queue

La région sous-caudale est l’une des zones les plus fréquemment affectées par les mélanomes chez le cheval. Ces tumeurs apparaissent sous forme de masses nodulaires de taille variable, isolées ou confluentes.

Avec le temps, ces lésions peuvent croître et évoluer vers des complications plus graves :
Ulcérations : la peau recouvrant les mélanomes peut se fragiliser et se fissurer, laissant apparaître des plaies ouvertes.
Infections secondaires : les zones ulcérées sont des portes d’entrée pour les bactéries, pouvant provoquer des inflammations, des abcès et un écoulement de pus malodorant.
Irritations chroniques : les frottements répétés de la queue ou du corps contre des surfaces (murs, arbres, équipements) peuvent aggraver les lésions et retarder leur cicatrisation.
Complications mécaniques : si les tumeurs deviennent volumineuses, elles peuvent gêner la défécation en obstruant partiellement l’anus, provoquant inconfort et constipation. Chez l’étalon ou l’entier, elles peuvent aussi entraver l’accouplement en raison de douleurs et de restrictions de mouvement.

Zone Mélanome cheval

Autour des lèvres et de la bouche

Les mélanomes peuvent se développer sur les lèvres, les commissures des lèvres et autour de la muqueuse buccale. Ils apparaissent généralement comme des nodules sous-cutanés sombres et fermes. Dans certains cas, leur croissance peut interférer avec la mastication et la préhension des aliments, impactant ainsi la nutrition du cheval.

Mélanome oreille cheval

Régions parotidiennes et oreille

Les glandes parotides et la base de l’oreille sont d’autres zones fréquemment atteintes. Les tumeurs dans ces régions peuvent comprimer les structures sous-jacentes, entraînant des difficultés de déglutition, une gêne respiratoire ou une paralysie faciale en raison de l’atteinte du nerf facial.

À savoir, les glandes parotides chez le cheval sont les plus grandes glandes salivaires de l’animal. Elles sont situées de chaque côté de la tête, juste derrière les branches de la mâchoire et en dessous des oreilles.

> Différentes formes cliniques de mélanomes (nodulaire, infiltrant, ulcéré, etc.)

Les mélanomes équins présentent diverses formes cliniques, qui influencent leur pronostic et leur traitement.

mélanome nodulaire

Mélanome nodulaire (petites masses bien définies)

Cette forme est caractérisée par des nodules fermes, bien encapsulés et pigmentés. Ces masses peuvent être isolées ou multiples et restent souvent bénignes pendant de longues périodes.

mélanome infiltrant

Mélanome infiltrant (lésions diffuses et profondes)

Contrairement aux mélanomes nodulaires, les mélanomes infiltrants présentent une croissance plus agressive. Ils envahissent les tissus environnants de manière diffuse et peuvent compliquer l’exérèse chirurgicale.

mélanome ulcéré

Mélanome ulcéré (plaies ouvertes et nécroses)

Avec l’évolution de la maladie, certains mélanomes s’ulcèrent, formant des plaies chroniques sujettes aux infections secondaires. Ces lésions peuvent provoquer des douleurs et des écoulements purulents, nécessitant une gestion attentive.

> Signes d’évolution vers un mélanome malin

Les mélanomes équins présentent diverses formes cliniques, qui influencent leur pronostic et leur traitement.

- Croissance rapide et inflammation

Un mélanome dont la taille augmente rapidement, accompagné d’une inflammation locale, est un signe d’alerte. Une consistance plus ferme et une adhérence aux tissus sous-jacents suggèrent une transformation maligne.

- Apparition de métastases

Les mélanomes malins peuvent disséminer des cellules tumorales vers d’autres parties du corps, notamment les ganglions lymphatiques et les organes internes.

Ganglions

L’atteinte ganglionnaire se manifeste par une hypertrophie des ganglions lymphatiques régionaux, détectable à la palpation. Cela indique une dissémination tumorale et un stade avancé de la maladie.

Organes internes

Les métastases peuvent se loger dans le foie, les poumons ou la rate, entraînant des signes cliniques tels que la perte de poids, la difficulté respiratoire et la léthargie. L’imagerie médicale (échographie, radiographie) est alors nécessaire pour confirmer leur présence.

Impact sur la mobilité et le confort du cheval

Les mélanomes volumineux ou mal placés peuvent restreindre la mobilité en comprimant les nerfs et les muscles. Dans certains cas, des douleurs chroniques altèrent la qualité de vie du cheval, nécessitant une prise en charge palliative ou chirurgicale.

Diagnostic des mélanomes équins : comment les identifier ?

Le mélanome est une tumeur cutanée fréquente chez les chevaux, notamment chez les individus gris. Son diagnostic repose sur un examen clinique approfondi et, si nécessaire, des analyses complémentaires comme la biopsie et l’imagerie médicale. Ces étapes permettent d’évaluer la nature de la tumeur et son éventuelle extension à d’autres organes.

> Examen clinique et palpation des masses cutanées

L’identification d’un mélanome commence par un examen clinique approfondi. Le vétérinaire palpe les masses cutanées pour en évaluer la taille, la consistance et la mobilité.

> Biopsie et analyse histologique : quand est-ce nécessaire ?

Lorsque l’examen clinique ne permet pas d’identifier avec certitude la nature de la masse, une biopsie est recommandée. Cet acte consiste à prélever un échantillon de tissu tumoral pour une analyse en laboratoire. La biopsie est particulièrement utile dans les cas où le mélanome ne présente pas l’apparence classique ou lorsqu’il évolue de manière agressive.

biospie cheval

Intérêt d’une biopsie pour confirmer le diagnostic

La biopsie permet de différencier un mélanome bénin d’un mélanome malin en analysant la structure cellulaire et l’agressivité des cellules tumorales. Elle aide aussi à évaluer si la tumeur risque de s’étendre à d’autres organes, ce qui est crucial pour choisir le traitement le plus adapté.

Mélanome cheval

Risques associés à la biopsie d’un mélanome

Bien que la biopsie soit une procédure courante, elle présente certains risques, notamment un saignement local, une inflammation ou une possible dissémination tumorale si le mélanome est agressif. C’est pourquoi elle doit être réalisée par un vétérinaire expérimenté et dans des conditions stériles.

- Les différentes techniques utilisées

Plusieurs méthodes de prélèvement existent, adaptées au type et à l’emplacement de la tumeur :

Ponction

La ponction à l’aiguille fine consiste à prélever un échantillon de cellules à l’aide d’une seringue. Cette méthode est peu invasive, mais elle peut ne pas suffire pour analyser la structure complète du mélanome.

Histopathologie

L’examen histopathologique consiste à analyser au microscope un fragment de tissu prélevé par biopsie chirurgicale. Cette technique permet d’observer les cellules en détail et d’identifier leur degré d’anormalité. C’est le test le plus fiable pour confirmer un mélanome malin.

> Imagerie médicale (échographie, scanner) pour évaluer l’extension

Lorsque le mélanome semble évolutif ou suspect d’envahir d’autres organes, des examens d’imagerie médicale sont réalisés pour évaluer son extension. Ces techniques permettent de localiser d’éventuelles métastases et d’orienter le choix du traitement.

Traitements des mélanomes chez le cheval : quelles options ?

Le traitement des mélanomes équins dépend de plusieurs facteurs : la taille de la tumeur, son évolution (bénigne ou maligne), son emplacement et l’état général du cheval. Différentes options existent, allant de la chirurgie aux thérapies médicamenteuses, en passant par des techniques innovantes comme l’électrochimiothérapie et la cryothérapie.

> Chirurgie : indications, limites et risques de récidive

La chirurgie est souvent la première option envisagée lorsque le mélanome est bien localisé et accessible. Elle consiste à retirer la tumeur par excision complète sous anesthésie.

Indications :

  • Mélanomes uniques, bien encapsulés et sans atteinte des tissus environnants

  • Mélanomes gênant la locomotion ou causant une gêne fonctionnelle

  • Mélanomes en phase initiale, avant qu’ils ne deviennent invasifs

Limites et risques de récidive :

  • Si la tumeur n’est pas complètement retirée, elle peut repousser.

  • Les mélanomes multiples sont difficiles à éliminer totalement.

  • Chez certains chevaux gris, l’ablation peut entraîner une croissance plus agressive des tumeurs restantes. Par exemple, lors de mélanomes en dormance : Certains mélanomes restent inactifs pendant des années. Une chirurgie peut perturber cet équilibre et déclencher leur croissance, notamment dans des zones proches.

> Thérapies médicamenteuses : cimetidine, immunothérapie et nouvelles approches

Lorsque la chirurgie n’est pas envisageable ou en complément d’un traitement, des solutions médicamenteuses peuvent être utilisées pour ralentir la progression des mélanomes.

- Rôle de la cimétidine : efficacité et limites

La cimétidine, un médicament anti-ulcéreux, a montré un effet immunomodulateur qui pourrait ralentir la croissance des mélanomes.

Avantages :

  • Peut aider à stabiliser la taille des tumeurs

  • Facile à administrer sous forme orale

  • Peu d’effets secondaires

Limites :

  • Son efficacité varie selon les chevaux, certains ne répondent pas au traitement.

  • Ne fait pas disparaître les mélanomes mais peut ralentir leur évolution.

  • Doit être administrée sur de longues périodes.

- Immunothérapie : vaccins en développement

L’immunothérapie vise à stimuler le système immunitaire pour qu’il attaque les cellules cancéreuses. Des vaccins sont actuellement en développement pour lutter contre les mélanomes équins.

Avantages :

  • Réponse ciblée contre les cellules tumorales

  • Peut limiter l’apparition de nouvelles tumeurs

  • Solution prometteuse pour les chevaux atteints de multiples mélanomes

Limites :

  • Encore en phase expérimentale

  • Pas encore accessible à grande échelle

Pronostic et évolution des mélanomes équins

L’évolution des mélanomes chez le cheval est très variable. Si certains restent stables et ne posent pas de problème particulier, d’autres peuvent devenir agressifs et envahissants, affectant gravement la santé de l’animal. Le pronostic dépend de plusieurs facteurs, notamment la localisation des tumeurs, leur vitesse de croissance et l’éventuelle apparition de complications.

> Cas des mélanomes stables versus mélanomes agressifs

Les mélanomes équins peuvent être classés en deux grandes catégories : les formes stables et les formes agressives. Comprendre cette distinction est essentiel pour adapter la surveillance et les soins.

Mélanome dormant cheval

Mélanomes dormants et non évolutifs

Certains mélanomes restent petits et inchangés pendant des années. Ils sont dits "dormants" ou "non évolutifs". Ces tumeurs, bien que présentes, n’ont pas d’impact significatif sur la santé du cheval et ne nécessitent généralement pas d’intervention immédiate. Toutefois, un suivi vétérinaire régulier est recommandé pour s’assurer qu’ils ne commencent pas à croître.

Mélanome invasif cheval

Mélanomes invasifs et risque vital

Dans d’autres cas, les mélanomes peuvent devenir agressifs et envahissants. Ils s’étendent aux tissus environnants, peuvent obstruer des organes (anus, œsophage, voies respiratoires) et se propager à l’intérieur du corps sous forme de métastases, atteignant des organes vitaux comme le foie ou les poumons. Ces formes sont souvent associées à un pronostic plus sombre, pouvant entraîner des complications graves et limiter les options thérapeutiques.

> Impact sur la qualité de vie du cheval et adaptations possibles

L’évolution des mélanomes peut altérer le bien-être général du cheval. Selon leur emplacement et leur taille, ces tumeurs peuvent causer douleur, gêne mécanique, infections secondaires ou troubles de la mobilité.

confort Mélanome cheval

Mélanomes et confort du cheval monté

Lorsqu’ils se développent sous la queue, au niveau du garrot ou sur les flancs, les mélanomes peuvent rendre l’utilisation de la selle et du harnachement inconfortable. Un cheval atteint peut présenter des réactions inhabituelles sous la selle, refuser certaines demandes ou montrer des signes d’inconfort lors du pansage. Dans ces cas, il peut être nécessaire de :

  • Adapter l’équipement

  • Réduire la durée et l’intensité du travail pour limiter les frottements et douleurs.

  • Privilégier le travail à pied ou les exercices doux si le cheval montre des signes de gêne.

Mélanome cheval
Soins particuliers pour chevaux atteints

Les chevaux atteints de mélanomes nécessitent une attention dermatologique spécifique. Avec le temps, les mélanomes chez le cheval peuvent entraîner des ulcérations, des infections secondaires ou des gênes mécaniques. Pour limiter ces complications, l’application de crèmes adaptées peut aider à protéger la peau et à maintenir son intégrité.

Pour aider à limiter les complications cutanées liées aux mélanomes, Philosa Equilibrium offre une protection adaptée grâce à sa formulation enrichie en extraits végétaux, huiles essentielles et minéraux d’origine naturelle. Sa texture légère et non occlusive respecte l’équilibre de la peau tout en formant une barrière contre les agressions extérieures. Facile à appliquer, cette crème contribue au bien-être cutané du cheval, notamment en cas de frottements ou de sensibilités locales.

Prévention et suivi des chevaux atteints de mélanomes

Une prise en charge précoce et un suivi régulier sont essentiels pour limiter l’évolution des mélanomes chez le cheval. Bien que leur apparition soit souvent inévitable chez les chevaux gris, certaines mesures permettent de ralentir leur progression et d’assurer le bien-être de l’animal.

> Surveillance des masses cutanées chez le cheval gris

Un suivi vétérinaire rigoureux est indispensable pour surveiller l’évolution des mélanomes et détecter d’éventuelles complications. L’objectif est d’adapter la prise en charge au cas par cas et d’intervenir rapidement en cas d’aggravation.

> Importance des bilans vétérinaires réguliers

Des examens approfondis sont recommandés lorsque :

  1. Les mélanomes grossissent rapidement ou deviennent douloureux.

  2. Une gêne mécanique (défécation difficile, gêne à la monte) apparaît.

  3. Des signes d’ulcération, d’infection ou d’écoulements anormaux sont observés.

  4. Une suspicion de propagation interne (métastases) est envisagée.

Dans ces cas, des examens comme l’échographie, la biopsie ou l’endoscopie peuvent être réalisés pour évaluer l’ampleur de l’atteinte.

> Mesures pour limiter l’aggravation (alimentation, gestion du stress, environnement)

Bien qu’il n’existe pas de traitement curatif universel pour les mélanomes équins, certains ajustements peuvent contribuer à ralentir leur progression et à préserver la qualité de vie du cheval.

Mélanome cheval

Rôle de l’alimentation et des antioxydants

Une alimentation adaptée peut aider à limiter les processus inflammatoires et à renforcer les défenses de l’organisme :

  • Antioxydants naturels (vitamine E, sélénium, oméga-3) : aident à lutter contre le stress oxydatif et le vieillissement cellulaire.

  • Algues et plantes immunomodulatrices : certaines formulations à base de spiruline, curcuma ou chardon-marie peuvent soutenir le métabolisme cutané.

  • Alimentation équilibrée et riche en fibres : essentielle pour éviter toute surcharge hépatique et favoriser un bon fonctionnement général du corps.

Bien qu’il n’existe pas de traitement curatif pour les mélanomes équins, certains ajustements peuvent ralentir leur progression et préserver la qualité de vie du cheval.

Mélanome cheval

Protection contre le soleil

Les chevaux à peau claire sont vulnérables aux coups de soleil et à la photosensibilisation, pouvant aggraver les lésions cutanées tel que les mélanomes.

1) Umbrella Equilibrium : crème solaire et après-solaire spécifique, offrant une protection UVA/UVB avec filtres minéraux sans nanoparticules.

2)  Hydrate et apaise grâce aux huiles d’olive, coco, lavande et carotte.

3) Résistant à l’eau, il protège efficacement les zones sensibles (museau, oreilles, paupières) avec une application 1 à 2 fois par semaine.

Références :

  1. AUBRY, A. « Étude des mélanomes équins : Approches diagnostique et thérapeutique ». DUMAS, 2024. Disponible en ligne : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-04837094v1/file/A-2024-064.pdf.

  2. Syndrome queue-de-cheval résultant d’un mélanome en région lombosacrée. Pratique Vétérinaire Équine, no 137. Disponible en ligne : https://www.lepointveterinaire.fr/publications/pratique-veterinaire-equine/article/n-137/syndrome-queue-de-cheval-resultant-d-un-melanome-en-region-lombosacree.html.

  3. Classequine. « Mélanomes chez le cheval ». Disponible en ligne : https://www.classequine.com/fiches-maladies/melanomes-cheval/.

  4. BENSIGNOR, Emmanuel, Daniel GROUX, et Christophe LEBIS. Les maladies de peau chez le cheval. Maloine. Les maladies du cheval. Paris, 2004.

  5. THIBERT, Sandy. « L’expression cutanée des affections systémiques chez le cheval ». ENVL, 2007.« Traitement de 53 mélanomes cutanés chez le cheval (2003-2012) ». Pratique Vétérinaire Equine 2014, Cancérologie équine, no 184 (2014): 46‑51.