Infographie soins cheval printemps
Infographie soins cheval printemps

Pourquoi le printemps est une saison à surveiller ?

Le retour des beaux jours marque une période de transition importante pour le cheval.

Après l’hiver, son organisme se réadapte à un nouveau rythme, les pâtures s’éveillent, les insectes réapparaissent, et la mue débute.

Cette saison, pourtant attendue, comporte de nombreux défis pour la santé et le bien-être de nos équidés. Une prévention bien pensée permet d’éviter les désagréments et de préparer son cheval aux mois à venir. Il est important d’adapter les soins et l’environnement pour accompagner au mieux cette transition naturelle, en anticipant les réactions de l'organisme, du système digestif, de la peau et des sabots.

Cet article vise à sensibiliser les propriétaires de chevaux aux risques spécifiques de cette saison et à fournir des conseils pratiques pour assurer la santé et le bien-être de leurs équidés. En prenant des mesures préventives, vous augmenterez les chances que votre cheval profite pleinement de cette belle saison.

bien être cheval printemps
bien être cheval printemps

> Inspecter les prairies avant la remise au pré

Avec la repousse de la végétation, certaines plantes potentiellement toxiques peuvent apparaître dans les prés. Il est essentiel d’inspecter régulièrement les pâtures à la recherche de plantes indésirables : renoncule âcre, séneçon de Jacob, colchique, érable sycomore, etc. 

Une vigilance renforcée est nécessaire dans les zones récemment retournées ou enrichies en engrais organiques, qui favorisent l'apparition de certaines espèces indésirables.

Conseils de prévention

printemps désherbage pré cheval

Désherber manuellement ou mécaniquement les zones infestées.

fauchage

Faucher les jeunes pousses de plantes toxiques si leur éradication est impossible.

bordure cloture pré

Vérifier les bordures de haies et clôtures, où se développent souvent les espèces indésirables.

fourrage cheval

Enrichir l’environnement pour limiter le grignotage : L’ennui ou le manque de fourrage peuvent pousser certains chevaux à "tester" des végétaux non comestibles.

mature cheval

Assurer une rotation des pâtures pour permettre une repousse saine et limiter la pression parasitaire et végétale.

Quand est-il conseillé de mettre les chevaux à l’herbe ?

- La mise à l’herbe de printemps chez le cheval

Avec le printemps, la pousse de l’herbe reprend, mais elle varie en fonction de facteurs comme la température, l’eau et l’ensoleillement. Après un hiver où la croissance est faible, le printemps offre des conditions idéales pour une pousse rapide.

Pour réussir la mise à l’herbe, il est essentiel d’attendre que le sol soit ressuyé pour éviter sa compaction et préserver la circulation de l'air nécessaire aux plantes et micro-organismes. Le ressuyage consiste à laisser sécher le sol, la terre peut alors évacuer les excès d’eau de l’hiver.  

En effet, si le sol est gorgé d'eau, il n'est pas propice au pâturage. Très malléable il peut de ce fait être très facilement compacté par les sabots du cheval et in fine provoquer des problèmes de santé (pourriture de fourchette, …).

- Conseils pour une mise à l’herbe réussie

Lors de la mise à l’herbe, il est important de ne pas laisser les chevaux pâturer sous 5 cm de hauteur pour éviter de nuire à la plante et au cheval. Un pâturage trop bas ralentit la croissance de l’herbe et peut exposer les chevaux à des risques sanitaires, notamment en termes de consommation de sucres et de fructanes. L'observation attentive du sol, des plantes et des chevaux est essentielle pour assurer une gestion efficace et respectueuse de la prairie.

Lorsque l'on dit "ne pas laisser les chevaux pâturer sous 5 cm de hauteur", cela signifie qu’il ne faut pas les laisser manger l’herbe jusqu’à la racine. Voici pourquoi :

herbe
Pour la plante :

L’herbe a besoin de sa base feuillue (les 5 premiers centimètres) pour effectuer la photosynthèse. Si cette zone est mangée, la plante ne peut plus se régénérer correctement, ce qui ralentit la repousse et fragilise la prairie sur le long terme.

cheval
Pour le cheval :

Sous cette hauteur, les chevaux risquent de consommer :

  • Des racines ou des plantes indésirables (toxiques ou moins digestes)
  • Une herbe très concentrée en sucres rapides et en fructanes, ce qui peut augmenter le risque de fourbure ou de troubles digestifs.
- Que faire si l’herbe n’a pas encore poussé ?

Il est préférable d’attendre que l’herbe atteigne au moins 12 à 15 cm de hauteur avant de commencer une mise à l’herbe progressive. Si ce n’est pas encore le cas, voici des alternatives:

1. Patience et observation :
  • Reporter la mise à l’herbe de quelques semaines si les conditions météo (températures, humidité) ne sont pas encore favorables à la pousse.
  • Observer la croissance : l’herbe doit être dense et haute avant d’être broutée, pas clairsemée.
2. Délimiter le pré
  • Mettre en place une gestion raisonnée du pâturage en délimitant une zone spécifique du pré, permettant ainsi aux chevaux de se déplacer librement et de s'exercer, tout en laissant le reste en repos végétatif pour favoriser la repousse.
  • Un apport complémentaire en foin peut être distribué dans la zone ouverte afin de couvrir les besoins nutritionnels.
3. Foin à volonté :
  • Proposer du foin de bonne qualité au paddock si l’herbe fraîche n’est pas encore disponible. Cela permet de satisfaire les besoins digestifs tout en préservant les pâtures.
4. Mise à l’herbe très progressive :
  • Quand la pousse commence : ne laisser les chevaux que quelques heures par jour, puis augmenter progressivement. Cela permet d’adapter la flore intestinale sans surcharger l’organisme en sucres.

> Transition alimentaire progressive

Le printemps est synonyme de nouvelles pousses d'herbe, qui peuvent être riches en nutriments. Cependant, une transition rapide vers une alimentation riche peut provoquer des problèmes de santé, comme la fourbure ou encore des coliques. Ce changement doit s’opérer avec prudence pour éviter les troubles digestifs.

Risque de fourbures et gestion du pâturage

Les sucres solubles dans l'herbe sont plus élevés au printemps, avant la pousse, augmentant le risque de fourbures. Ce risque est maximal au début du printemps.

> Quand l’herbe est la plus riche ?

L’herbe accumule des sucres au cours de la journée grâce à la photosynthèse. Elle est donc généralement plus riche en fin d’après-midi. Cependant, la concentration exacte en sucres dépend fortement des conditions climatiques :

  • Les nuits froides (inférieures à 5–7 °C) empêchent la plante d’utiliser les sucres stockés durant la nuit. Résultat : les niveaux de fructanes restent élevés dès le matin, ce qui rend le pâturage matinal risqué pour les chevaux sensibles (fourbus, sujets à des troubles métaboliques).
  • Les journées ensoleillées et sèches augmentent la production de sucres dans l’herbe.

En revanche, les nuits douces et les journées nuageuses favorisent une baisse des sucres, car la plante consomme ce qu’elle a produit.

Conclusion : Il ne faut pas se fier uniquement à l’heure de la journée, mais plutôt surveiller les températures nocturnes. Si la nuit a été froide, l’herbe peut être autant voire plus riche en sucres le matin que le soir.

- Conseils pour prévenir les risques liés à la fourbure

Évitez de laisser un cheval à risque (fourbu, en surpoids, ou sujet au syndrome métabolique équin ou à la maladie de Cushing) pâturer librement dans une prairie riche sans transition préalable. Préférez des sorties courtes et progressives, en augmentant la durée de manière graduelle. L’utilisation d’un panier de pâturage peut également être envisagée pour limiter l’ingestion d’herbe tout en permettant une activité en extérieur.

Surveiller la hauteur et la composition de l’herbe

L’herbe jeune et rase (moins de 5–7 cm) contient souvent plus de sucres solubles et de fructanes. Favorise des zones plus hautes et évitez de laisser le cheval brouter une herbe trop stressée (sécheresse, gel, surpâturage).

Pâturer aux bons moments de la journée

En cas de nuits froides (moins de 5–7 °C), l’herbe est plus riche en sucres dès le matin. Dans ce cas, il est préférable de retarder le pâturage à la fin de matinée ou au début d’après-midi. En revanche, après une nuit douce et une journée nuageuse, les sucres sont plus faibles.

Surveillance du poids

La reprise d'une herbe riche au printemps peut entraîner une prise de poids rapide. Un contrôle régulier de l’état corporel est nécessaire pour adapter l’alimentation et prévenir la fourbure ou les déséquilibres métaboliques.

cheval pre pâturage herbe

> Risques quand un cheval mange trop d’herbe ?

- Impact du ray-grass sur la santé nerveuse des chevaux

Le ray-grass anglais (Lolium perenne), lorsqu'il est infecté par le champignon endophyte Epichloë festucae var. lolii, produit des mycotoxines telles que le lolitrème B. Ces toxines, présentes dans toutes les parties de la plante mais concentrées dans les tiges et les graines, peuvent affecter le système nerveux des chevaux qui les ingèrent. Les symptômes incluent des tremblements musculaires, une perte de coordination et des difficultés respiratoires.

- Mesures préventives contre la toxicité du ray-grass

Pour prévenir cette intoxication, il est recommandé d'éviter de faire paître les chevaux sur des pâturages contenant du ray-grass infecté, notamment lors de l'émergence des jeunes tiges et pendant la floraison, périodes où les concentrations de toxines sont les plus élevées. Le surpâturage doit également être évité. Des recherches sont en cours pour développer des souches de champignons produisant des toxines nuisibles aux ravageurs du ray-grass mais inoffensives pour les mammifères.

ray grass herbe cheval

- Comment reconnaître si le ray-grass est infecté ?

La présence d’un endophyte toxique (type Neotyphodium lolii) dans le ray-grass est souvent invisible à l’œil nu. Toutefois, certains indices peuvent alerter :

  • Apparence du pâturage : le ray-grass infecté est souvent plus vert, vigoureux et résistant à la sécheresse ou aux insectes. Cette robustesse peut être un signe de présence fongique endophyte, car le champignon renforce la tolérance de la plante.

  • Absence d’autres espèces végétales : les prairies infestées de ray-grass infecté sont parfois très denses et peu diversifiées.

  • Apparition de troubles chez plusieurs chevaux : si plusieurs chevaux présentent en même temps des signes neurologiques (tremblements, perte d'équilibre, anxiété inhabituelle), digestifs (coliques) ou musculaires (raideurs, faiblesse), il faut suspecter une intoxication potentielle.

  • Confirmation par analyse : des tests de laboratoire spécialisés (analyse de la plante ou des graines) permettent de détecter la présence d’endophytes et des toxines qu’ils produisent (comme la lolitrem B ou l’ergovaline).

> Quelle est l’herbe la plus saine pour les chevaux ?

- Adaptation des pâturages pour une meilleure productivité

La fétuque élevée (Festuca arundinacea) et le pâturin des prés (Poa pratensis) sont des graminées prisées des chevaux et résistent bien au pâturage intensif. Pour améliorer le rendement des prairies, l'introduction de dactyle pelotonné (Dactylis glomerata) est bénéfique. Bien que moins apprécié au départ, les chevaux le broutent volontiers lorsque les autres graminées sont consommées. Le dactyle pelotonné offre une valeur nutritive intéressante et peut améliorer la diversité des pâturages, contribuant ainsi à une alimentation équilibrée pour les chevaux.

- Bonnes pratiques

  • Réintroduire l’herbe progressivement, en augmentant la durée de pâturage chaque jour.
  • Surveiller la flore du pré : Effectivement une herbe jeune, aura des taux de sucre plus élevé ce qui pourrait présenter des risques de fourbure pour le cheval.

  • Maintenir un foin de qualité en parallèle lors de la transition.

  • Adapter les apports minéraux et vitamines si l’herbe est très riche ou très pauvre.

Gérer la mue et les soins de la peau et des sabots

> La mue printanière

Au printemps, le cheval élimine son poil d’hiver, ce qui peut entraîner des démangeaisons et une accumulation de poils morts. Cela peut aussi exposer une peau plus fragile aux agressions extérieures.

- Conseils d’entretien

  • Brosser régulierement pour aider à la chute du poil.
  • Être attentif à l’apparition de croûtes ou pellicules, signes possibles de mycoses ou dermatophilose.

  • Surveiller les zones sensibles : pli du paturon, ventre, crins.

  • Adapter les soins selon le type de peau et les antécédents de l’animal.

mue printemps cheval

> Début de la saison des insectes

Avec le réchauffement des températures, les parasites tels que les tiques et les mouches deviennent plus actifs. C’est aussi le moment où les insectes piqueurs réapparaissent, notamment les culicoïdes (responsables de la dermite estivale).

Il est essentiel d'utiliser des répulsifs pour protéger votre cheval. Pensez également à nettoyer régulièrement son environnement pour réduire la population de parasites.

  • Commencer l’application de crèmes protectrices (type Derma Equilibrium) avant l’apparition des piqûres.
  • Utiliser des répulsifs, des masques anti-mouches ou des couvertures anti-dermite si nécessaire.

  • Préserver l’accès à des zones ombragées et ventilées.

  • Nettoyer régulièrement les crinières et la queue si besoin. (Sapo Sana Equilibrium)

  • Éviter les sorties aux heures de forte activité des insectes (aube et crépuscule).

insecte cheval

- Les parasites internes

Le printemps est une saison clé pour la gestion des parasites digestifs, car l’humidité et l’herbe fraîche favorisent leur cycle.

- Bonnes pratiques

  • Réaliser une coproscopie pour évaluer la charge parasitaire.

La coproscopie est une méthode qui permet d'analyser de manière simple, rapide et peu coûteuse les parasites présents dans les crottins du cheval et ainsi d’avoir un aperçu de son statut parasitaire.

  • Adapter la vermifugation en fonction des résultats.
  • Associer le suivi vétérinaire à un planning raisonné pour éviter les résistances.
  • Nettoyer régulièrement les abreuvoirs et zones d’alimentation.
  • Ramasser les crottins dans les pâtures pour limiter la réinfestation.

    vétérinaire cheval

    > Soins des sabots au printemps

    Les changements de sol et l'augmentation de l'activité peuvent affecter les sabots de votre cheval. 

    Après l’hiver, période où les sabots sont souvent mis à rude épreuve en raison de l’humidité, du manque de stimulation naturelle sur sols souples ou boueux, et d’un entretien parfois plus espacé, le printemps marque une étape essentielle pour leur réhabilitation. 

    C’est le moment idéal pour faire un point sur leur état général, vérifier l’absence de pourriture de fourchette, de seimes ou de fissures, et relancer une routine de soins réguliers. Veillez à ce que le cheval soit régulièrement paré, et inspectez ses sabots pour détecter toute blessure ou infection. Un bon entretien permet de renforcer la corne, d’améliorer la locomotion et de prévenir les pathologies comme la fourbure ou les abcès

    Des soins adaptés (hydratants ou fortifiants) peuvent être utiles pour redonner souplesse, solidité et équilibre au sabot.

    sabot cheval

    - Humidité et risques associés

    Les alternances de pluie et de sécheresse au printemps rendent les sabots vulnérables : humidité excessive, terrain boueux, puis dessèchement rapide.

    - Mesures préventives

    • Appliquer un soin non occlusif pour réguler l’hydratation du sabot (Frog Equilibrium et le Frog Equilibrium Express).
    • Nettoyer les pieds quotidiennement.

    • Surveiller l’apparition de fourchettes molles, odeurs anormales ou fissures.

    • Pratiquer un parage régulier pour maintenir l’équilibre du pied et éviter les seimes ou les déformations.

    • Adapter la fréquence de curage selon l’humidité ambiante et le type de sol.

    • Être vigilant face à la fourmilière et aux abcès de pieds : surveiller toute déformation de la paroi, zone sensible au toucher ou boiterie soudaine. Une gestion rigoureuse de l’hygiène du pied et un curage attentif permettent de limiter les infiltrations bactériennes à l’origine de ces affections douloureuses.

    Autres conseils utiles

    > Surveillance du comportement

    Tout changement de saison peut provoquer des troubles comportementaux liés à l’énergie retrouvée ou à l’environnement.

    • Anticiper les excès d’énergie avec des sorties régulières.
    • Adapter la ration si le cheval reprend une activité plus soutenue.
    • Favoriser un environnement calme pour limiter le stress lié aux changements.

    > Gestion du cheval tondu

    Pour les chevaux tondus, attention aux nuits encore froides du printemps : prévoir une couverture légère si nécessaire pour éviter les coups de froid. Une tonte adaptée et l’ajustement progressif du matériel de couverture évitent les chocs thermiques.

    La prévention par l’usage adapté de la couverture repose sur plusieurs critères essentiels : l’âge du cheval, son état de santé, son niveau d’activité, mais aussi la densité de son pelage naturel, sa tonte éventuelle, la saison et les températures extérieures. 

     

    Un cheval tondu ou affaibli nécessitera une couverture plus chaude en hiver, tandis qu’un cheval en pleine forme, vivant au pré avec un poil dense, pourra rester sans couverture. 

     

    L’objectif est de maintenir une température corporelle stable sans surprotéger (risque de sudation et d'irritation) ni sous-protéger (risque de refroidissement). 

     

    Le choix du grammage, de l’imperméabilité et du type de couverture doit donc être ajusté régulièrement selon les variations climatiques et les besoins spécifiques de chaque cheval.

    - Comment savoir si un cheval a froid ?

    La zone de neutralité thermique d'un cheval adulte vivant dans un climat tempéré se situe généralement entre 5°C et 25°C. En dessous de cette plage, le cheval doit dépenser plus d'énergie pour maintenir sa température corporelle. Les signes de froid chez le cheval incluent une posture repliée, une queue basse plaquée entre les postérieurs, un dos voûté et des tremblements musculaires. 

     

    Pour aider un cheval à supporter le froid, il est recommandé de lui fournir un abri contre le vent et l'humidité, d'augmenter sa ration de foin pour favoriser la production de chaleur par la digestion, et d'envisager l'utilisation de couvertures imperméables adaptées aux conditions météorologiques.

    - Comment le cheval produit-il et régule-t-il sa chaleur corporelle ?

    Le cheval maintient sa température corporelle grâce à plusieurs mécanismes physiologiques complémentaires :

    Le métabolisme de base

    C’est-à-dire la transformation des nutriments (sucres, lipides, protéines) en énergie utilisable. Une partie de cette énergie est dissipée sous forme de chaleur, participant activement au maintien de la température interne.

    La fermentation du foin dans le gros intestin

    Ce processus digestif, réalisé par la flore microbienne, génère une chaleur importante. C’est un moyen naturel de thermorégulation, d’où l’importance de fournir davantage de fourrage en période froide pour soutenir la production de chaleur interne.

    Les tremblements musculaires involontaires

    Les tremblements qui apparaissent en cas de besoin thermique aigu. Ils permettent une production rapide de chaleur par contraction musculaire, mais au prix d’une dépense énergétique significative. C’est un signal d’alarme qu’il ne faut pas ignorer, soulignant l’importance d’une gestion préventive du froid (abris, couverture adaptée, alimentation renforcée).

    La vasomotricité périphérique (vasodilatation et vasoconstriction)

    La vasomotricité périphérique joue également un rôle clé dans la régulation thermique :

    • En cas de chaleur, le cheval active la vasodilatation : les vaisseaux sanguins périphériques se dilatent, ce qui augmente l’irrigation de la peau et favorise la dissipation de la chaleur corporelle vers l’extérieur.

    • En cas de froid, le cheval déclenche une vasoconstriction : les vaisseaux se resserrent pour limiter les pertes de chaleur au niveau des extrémités (oreilles, membres, naseaux) et préserver la température des organes vitaux.

      Ces mécanismes automatiques sont essentiels pour maintenir l’homéostasie thermique du cheval, mais ils ont leurs limites, notamment chez les individus âgés, affaiblis ou exposés à des conditions climatiques extrêmes. Une vigilance accrue est donc recommandée en période hivernale ou lors de fortes chaleurs.

      > L’hydratation

      Avec l'augmentation des températures, assurez-vous que votre cheval a toujours accès à de l'eau fraîche et propre. L'hydratation est essentielle pour maintenir sa santé et son bien-être, surtout après l'exercice.

      > L’activité physique

      Le printemps est le moment idéal pour reprendre les activités physiques avec votre cheval. Cependant, il est important de réintroduire progressivement l'exercice après les mois d'hiver. Commencez par des séances courtes et augmentez progressivement l'intensité pour éviter les blessures.

      > Soutien musculaire et articulaire après l’effort

      Le retour à l’activité physique peut solliciter intensément les muscles, articulations et tendons du cheval. Pour accompagner cette reprise en douceur, l’utilisation de soins spécifiques est recommandée.

      Appliqué après l’exercice, le gel Motus Equilibrium contribue à :

      • Détendre les muscles et soulager les tensions articulaires.
      • Rafraîchir localement les zones sollicitées.

      • Stimuler la circulation pour accélérer la récupération.

      • Apaiser les éventuelles inflammations et prévenir les tendinites.

      Sa texture non grasse et facile à brosser en fait un soin pratique, idéal après les séances d'entraînement printanières. Il peut également être utilisé en massage pour un effet relaxant complet. C’est une alternative moderne et naturelle aux cataplasmes traditionnels, sans contrainte d’application.

      Conclusion

      Le printemps est une saison charnière dans la gestion du cheval, où la vigilance et l’anticipation font toute la différence. 

      De la transition alimentaire au contrôle des parasites, en passant par les soins de la peau, des crins et des sabots, chaque détail compte pour assurer le bien-être et la bonne santé de l’équidé. 

      Assurez-vous de consulter votre vétérinaire et tout autre professionnel pour un examen de santé complet et discutez des options de traitement si nécessaire.

      En mettant en œuvre des pratiques adaptées à cette période, le propriétaire peut choisir d’accompagner son cheval dans cette transition en limitant les risques et en favorisant une saison agréable pour le cheval.