Avec l'arrivée de l'hiver, la question se pose souvent de savoir si les chevaux, même s'ils semblent naturellement adaptés à des températures plus basses, ressentent le froid de la même manière que les humains. Leur bien-être durant la saison froide dépend de nombreux facteurs, notamment leur environnement, leur alimentation, et leur adaptation naturelle. Dans cet article, nous explorons comment les chevaux font face aux défis de l’hiver et comment les propriétaires peuvent les aider à rester confortables malgré les basses températures.
L’hiver apporte son lot de changements pour les chevaux, à la fois en termes de climat et de ressources disponibles. Les températures basses, le vent et l’humidité sont autant de facteurs qui peuvent mettre les chevaux à l’épreuve, mais ils sont globalement bien adaptés pour affronter le froid. Cependant, certains chevaux peuvent être plus sensibles que d'autres selon leur âge, leur état de santé, et leur race. Il est donc important pour les propriétaires de connaître les besoins spécifiques de leurs chevaux en hiver pour assurer leur confort et leur bien-être.
Les chevaux disposent de plusieurs mécanismes naturels qui les aident à supporter le froid :
En automne, les chevaux développent une fourrure plus dense et plus épaisse qui agit comme un isolant naturel, emprisonnant l’air et aidant ainsi à maintenir leur température corporelle.
La thermorégulation chez le cheval est complexe et s’appuie sur divers processus, notamment la production de chaleur par l’activation musculaire et la digestion. Lorsqu’ils se déplacent, même lentement, les chevaux activent leurs muscles, ce qui génère de la chaleur interne. Ce phénomène est particulièrement important dans le cas des chevaux vivant en extérieur, car il leur permet de se réchauffer naturellement en se déplaçant ou en se regroupant.
De plus, l’alimentation joue un rôle fondamental. Les chevaux digèrent principalement des fibres, issues du foin et de l’herbe, dont la fermentation dans le système digestif produit de la chaleur. Cette chaleur, générée directement dans l’abdomen, aide à maintenir la température interne et constitue une source de réchauffement naturelle.
Enfin, la peau et le pelage des chevaux ont des propriétés qui participent activement à la thermorégulation. Les chevaux peuvent "hérisser" leur pelage, un processus où les muscles piloérecteurs soulèvent légèrement les poils pour créer une couche d'air isolante près de la peau. Cette couche d'air agit comme un tampon thermique, réduisant les pertes de chaleur vers l’extérieur et améliorant ainsi leur confort face aux basses températures.
Les chevaux possèdent une masse corporelle importante qui les aide également à conserver la chaleur, et leur système de circulation sanguine est efficace pour limiter la perte de chaleur en ajustant le flux sanguin dans les parties exposées.
Bien que les chevaux soient généralement résistants au froid, il y a des limites à leur tolérance. On estime qu’un cheval adulte en bonne santé peut supporter des températures très basse, en conditions sèches. Toutefois, plusieurs facteurs peuvent augmenter la sensibilité d'un cheval au froid :
Les jeunes poulains, les chevaux âgés, ou ceux qui sont affaiblis ou malades peuvent être plus vulnérables.
Certaines races, comme les chevaux nordiques, sont plus adaptées aux climats froids contrairement au pur-sang.
Un cheval trop maigre aura moins de réserve de graisse pour produire de la chaleur, ce qui augmente son risque de souffrir du froid.
En dessous d’une certaine température, même un cheval en bonne santé peut souffrir d’hypothermie ou d’engelures, surtout si des facteurs aggravants comme l’humidité ou le vent entrent en jeu.
L’humidité et le vent sont des éléments qui accentuent les effets du froid et peuvent rapidement devenir problématiques pour les chevaux :
Un aspect parfois méconnu – et même sujet de controverses – est la capacité du pelage du cheval à résister à l'humidité tout en gardant la peau relativement sèche. En réalité, la fourrure du cheval est bien conçue pour gérer les intempéries, grâce à une structure de poil qui protège efficacement sa peau de l'humidité.
Le pelage d’hiver des chevaux agit comme un revêtement hydrofuge partiel : la couche extérieure du poil peut être mouillée par la pluie ou la neige, mais elle forme une sorte de "bulle" qui empêche l'eau de pénétrer jusqu’à la peau. Cette couche de poils crée un espace isolant qui retient l’air sec proche de la peau. Ainsi, même sous la pluie, il est fréquent qu’un cheval ait les poils mouillés en surface, mais que sa peau reste sèche en dessous. C’est un phénomène qui permet au cheval de rester relativement au chaud, malgré l'humidité ambiante, car la peau protégée continue de retenir la chaleur corporelle.
Cependant, lorsque l’humidité devient excessive et prolongée, ce système naturel peut atteindre ses limites. Dans des situations de pluies glacées persistantes, de neige fondante, ou de brouillard épais, l'eau finit par pénétrer plus en profondeur dans le pelage. À ce stade, la couche d’air isolante entre les poils disparaît, et la capacité du cheval à conserver sa chaleur diminue nettement. Cela signifie que le froid est ressenti plus intensément, augmentant les risques d'hypothermie si les températures sont extrêmement basses.
Un vent froid peut pénétrer la fourrure d’un cheval et en retirer la chaleur corporelle. Ce refroidissement éolien rend les températures plus difficiles à supporter, même pour un cheval acclimaté. Il est important de prévoir un abri ou des haies brise-vent pour réduire l'exposition au vent.
Pour garantir le confort et la santé des chevaux pendant l’hiver, voici quelques pratiques de soin à considérer :
Offrez un abri sec et bien orienté pour protéger les chevaux de la pluie, de la neige et du vent. Un simple abri ouvert peut suffire pour couper le vent et éviter que le pelage ne soit mouillé.
En hiver, les chevaux brûlent plus de calories pour maintenir leur chaleur corporelle. Assurez un apport calorique suffisant avec une augmentation de fibres (foin) dans leur alimentation. Les fibres génèrent de la chaleur lorsqu'elles sont digérées, contribuant ainsi à leur thermorégulation.
Surveillez régulièrement l'état de santé de votre cheval. Un cheval qui perd du poids, semble apathique, ou présente des signes de frissons peut avoir besoin de soins supplémentaires ou d'un apport calorique plus important.
L'observation régulière de l'état de santé du cheval est cruciale en hiver. Un cheval qui perd du poids, semble apathique, ou montre des signes de frissons peut nécessiter des soins supplémentaires ou une alimentation plus riche en calories pour compenser la perte de chaleur. Une surveillance attentive permet d’intervenir rapidement en cas de besoin et d’adapter les soins pour assurer le bien-être de l’animal.
La question de la couverture est souvent source de débats, car tous les chevaux n’en ont pas besoin, notamment ceux qui possèdent une fourrure d’hiver dense et en bonne santé. Le pelage naturel du cheval est un excellent isolant qui offre une protection contre le froid et l'humidité : en cas de pluie modérée, les poils peuvent se mouiller en surface, mais l’eau ne pénètre pas jusqu'à la peau, ce qui préserve la chaleur corporelle.
Toutefois, certains chevaux bénéficient de l’usage d’une couverture, notamment les chevaux âgés, malades, ou ceux qui ont naturellement peu de poils. Une couverture imperméable et respirante aide ces chevaux à maintenir leur température corporelle lorsque les conditions climatiques sont difficiles.
Pour les chevaux qui travaillent régulièrement en hiver, la tonte peut être une pratique courante. Ce sujet peut être sensible, car la tonte supprime la protection naturelle du poil. Cependant, elle est souvent nécessaire pour les chevaux de sport : lorsqu’ils travaillent intensivement, ils transpirent abondamment, et le pelage long et dense met du temps à sécher. Cela peut exposer le cheval à des coups de froid et à des problèmes respiratoires si l’humidité reste piégée près de la peau. En tondant le cheval, on limite la transpiration excessive et on facilite le séchage après l’effort. Les chevaux tondus doivent cependant être couverts lorsqu’ils ne travaillent pas, avec une couverture adaptée pour compenser la perte de leur isolation naturelle.
Ainsi, même si le poil naturel du cheval joue un rôle essentiel dans sa protection, l'ajout d'une couverture pour les chevaux tondus ou vulnérables permet d’assurer leur confort et leur santé durant les mois froids.
Les chevaux sont généralement robustes face aux températures hivernales, mais il leur arrive parfois de subir un "coup de froid". Ce type de refroidissement soudain peut affaiblir leur système immunitaire et les rendre vulnérables aux infections. Identifier rapidement les signes d’un coup de froid permet de mettre en place les soins appropriés et de minimiser les risques pour la santé du cheval.
Le coup de froid survient lorsque le cheval est exposé trop longtemps à des conditions climatiques défavorables, notamment des températures basses associées à l’humidité et au vent. Cela peut entraîner une chute de sa température corporelle et affaiblir ses défenses naturelles, le rendant plus sensible aux infections respiratoires et à d’autres affections hivernales. Le coup de froid n'est pas une maladie en soi, mais un état de fragilité qui peut rapidement évoluer si des soins appropriés ne sont pas fournis.
Un autre cas fréquent de coup de froid chez les chevaux concerne ceux qui transpirent intensément durant une séance de travail. En travaillant, les chevaux produisent beaucoup de chaleur interne, et leur corps réagit en transpirant pour réguler cette température. Cependant, si le cheval n’a pas le temps de marcher suffisamment au pas pour refroidir progressivement et sécher sa sueur, il peut attraper froid une fois qu’il cesse de bouger. La sueur froide reste sur la peau, augmentant le risque de coup de froid surtout si les températures extérieures sont basses.
Pour éviter cela, il est recommandé de terminer la séance par une période de marche au pas, permettant au cheval de se calmer et de sécher. Si le cheval reste humide, il peut être nécessaire de le couvrir avec une chemise de séchage ou une couverture pour lui éviter une baisse soudaine de température.
Les chevaux présentant un coup de froid montrent généralement des signes de malaise qui peuvent varier en intensité. Voici les symptômes les plus courants à surveiller :
Un écoulement nasal clair ou légèrement trouble peut apparaître chez un cheval ayant subi un coup de froid. Cet écoulement est souvent le signe d’une irritation des voies respiratoires ou d’une infection débutante due à la baisse des défenses immunitaires.
La fièvre est l’un des premiers indicateurs que le corps du cheval combat une infection. En cas de coup de froid, une fièvre légère à modérée (entre 38,5 °C et 39 °C) peut se manifester, montrant que l’organisme du cheval réagit au refroidissement et tente de maintenir sa température interne.
Un cheval qui semble apathique, qui bouge moins ou qui manque d’entrain peut être victime d’un coup de froid. Cette fatigue soudaine est généralement le signe d’un malaise général et d’un besoin de repos pour récupérer.
Les frissons sont une réaction naturelle du corps pour essayer de générer de la chaleur. Si le cheval tremble ou a des contractions musculaires involontaires, cela peut indiquer qu’il a froid et peine à maintenir sa température corporelle.
Un coup de froid, s’il n'est pas traité rapidement, peut conduire à des complications comme des infections respiratoires plus graves, des inflammations pulmonaires ou même une baisse de condition physique générale. Une intervention rapide permet de limiter les risques d'aggravation et d'assurer une récupération rapide du cheval. En cas de doute ou si les symptômes persistent, il est toujours recommandé de consulter un vétérinaire pour un diagnostic précis et des soins adaptés.
Si vous remarquez les signes d’un coup de froid chez votre cheval, il est essentiel de réagir rapidement en suivant quelques étapes de premiers soins. Ces gestes simples peuvent faire une grande différence dans le confort et la santé du cheval.
La première étape est de mettre le cheval à l'abri des éléments, dans un endroit sec, abrité du vent et de l’humidité. Un box bien isolé ou un abri fermé réduit l'exposition aux courants d’air et aux variations de température, aidant ainsi le cheval à se réchauffer progressivement.
Si le cheval est mouillé après une séance de travail ou à cause des intempéries, il est essentiel de le sécher rapidement pour prévenir tout risque de refroidissement dû à l’humidité. L’eau présente sur son pelage peut aggraver la sensation de froid en supprimant la couche d'air isolante naturelle formée entre les poils, rendant le cheval plus vulnérable aux variations de température.
Pour sécher efficacement un cheval, il est conseillé d’utiliser des serviettes absorbantes pour retirer l'excès d'humidité sans frotter trop vigoureusement, afin de ne pas irriter sa peau sensible. Une alternative efficace consiste également à utiliser une chemise de séchage (fabriquée en tissu absorbant) qui accélère l'évacuation de l’humidité.
Il est intéressant de noter que le pelage naturel du cheval possède une certaine résistance à l'humidité. Les poils d'hiver sont conçus pour retenir une fine couche d’air près de la peau, agissant comme un isolant thermique. Lorsqu'il pleut ou que le cheval est exposé à la neige, l'eau a tendance à s'écouler le long des poils sans forcément atteindre la peau. Ce mécanisme permet au cheval de rester au sec, même si ses poils paraissent mouillés en surface.
Cependant, si l'humidité est excessive ou si le cheval est mouillé durant une période prolongée, l’eau finit par pénétrer au-delà de cette barrière protectrice. Dans ce cas, la couche isolante est compromise, et le cheval risque de perdre plus de chaleur corporelle. C’est pourquoi il est essentiel de sécher le cheval après un effort intense ou une exposition prolongée à la pluie, surtout par temps froid, pour lui permettre de retrouver son confort thermique et protéger sa santé.
La question de couvrir ou non les chevaux non tondus vivant au pré est parfois source de débat et nécessite de prendre en compte plusieurs facteurs. Les chevaux disposent de mécanismes naturels de thermorégulation, et leur pelage d’hiver joue un rôle essentiel dans leur protection contre le froid et l'humidité. Lorsqu’ils sont exposés aux intempéries, leur pelage permet à l’eau de glisser sur la surface des poils sans toujours atteindre la peau, conservant ainsi une couche d'air isolante proche de la peau pour maintenir la chaleur corporelle. De nombreux chevaux peuvent ainsi rester confortablement au chaud, même en cas de pluie.
Toutefois, certains propriétaires estiment qu’une couverture pourrait être bénéfique dans certaines circonstances, notamment en cas de froid intense et prolongé, de vent violent, ou pour des chevaux plus sensibles (chevaux âgés, en sous-poids ou convalescents). Il est vrai qu’une couverture trop épaisse ou inadaptée peut, en revanche, induire une transpiration excessive. Cette transpiration, si elle ne s'évapore pas correctement, risque de refroidir le cheval une fois à l'arrêt, ce qui pourrait aggraver la situation.
En définitive, il est souvent recommandé de surveiller attentivement chaque cheval et d’évaluer ses besoins en fonction de sa condition, de la météo, et de son comportement face aux conditions climatiques. Pour certains chevaux non tondus, le choix de ne pas mettre de couverture peut être tout à fait adapté.
En cas de froid intense, il peut être nécessaire d’augmenter l’apport calorique du cheval pour l'aider à maintenir sa température corporelle. En effet, le cheval utilise davantage d'énergie pour se réchauffer lorsque les températures chutent, et un apport supplémentaire de calories devient essentiel pour compenser cette dépense accrue.
À savoir, la chaleur du cheval se fait par la digestion, ainsi, il peut être bénéfique de compléter avec une ration de grain. Le grain est une source concentrée d'énergie, permettant au cheval d’absorber rapidement des calories supplémentaires sans augmenter considérablement le volume de nourriture. Ce supplément calorique aide à soutenir la thermorégulation et permet au cheval de rester en meilleure condition physique tout au long de l'hiver.
Cependant, il est important de veiller à ajuster ces rations en fonction des besoins individuels de chaque cheval, de son niveau d’activité, et de sa capacité à maintenir son poids.
Enfin, il est important de permettre au cheval de se reposer et d’éviter toute activité physique intense jusqu’à ce qu'il montre des signes clairs de rétablissement. L’exercice pourrait aggraver son état en augmentant le stress sur son organisme déjà affaibli. Laissez-lui le temps de récupérer totalement avant de reprendre toute activité.
En appliquant ces soins, vous aiderez votre cheval à surmonter les effets du coup de froid et à retrouver son état de santé optimal afin de continuer à affronter l’hiver en toute sérénité.
L'humidité, le froid et les surfaces boueuses favorisent l'apparition de divers problèmes de peau. Certains chevaux peuvent être plus sensibles aux infections cutanées en raison de leur environnement ou de leur constitution. Voici les principaux troubles cutanés hivernaux auxquels les propriétaires de chevaux doivent prêter attention.
La crevasse, est une affection cutanée fréquente chez les chevaux, surtout en hiver et au début du printemps. Elle se manifeste principalement autour du paturon, cette zone sensible située entre le sabot et le boulet du cheval. La crevasse survient lorsque la peau devient enflammée et fissurée en raison d'une exposition prolongée à l'humidité et à la boue, ce qui crée un environnement favorable aux infections. En raison de sa position basse, le paturon est souvent en contact direct avec la boue et l'eau stagnante, ce qui rend les chevaux particulièrement vulnérables à cette affection en période hivernale.
La crevasse est généralement causée par des facteurs environnementaux, bien que des facteurs individuels puissent également jouer un rôle :
L'humidité constante ramollit la peau des paturons, la rendant plus vulnérable aux fissures et aux infections bactériennes.
Lorsque le cheval passe beaucoup de temps dans des terrains boueux ou humides, la peau est constamment exposée à la macération, ce qui favorise l’apparition des crevasses.
Un environnement mal entretenu ou un box sale augmente le risque de contact prolongé avec des agents irritants.
Certains chevaux ont une peau naturellement plus fine ou plus sensible, ce qui les prédispose aux irritations et aux crevasses. Les chevaux aux paturons blancs ou aux poils clairs semblent plus vulnérables en raison de leur peau souvent plus fine et fragile.
Les crevasses se manifestent par une série de signes visibles et palpables. Voici les principaux symptômes :
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La peau autour du paturon est rouge, enflée, et parfois chaude au toucher, signe d’une inflammation.
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La peau devient sèche et se fissure, formant des plaies superficielles qui peuvent s’aggraver si elles ne sont pas soignées rapidement.
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Des croûtes épaisses et jaunâtres peuvent se former sur les fissures, protégeant la plaie mais rendant la peau encore plus fragile.
Dans les cas plus avancés ou infectés, un écoulement peut apparaître, signe de l’invasion de bactéries.
La gale de boue est un autre problème de peau fréquent en hiver, souvent confondu avec la crevasse car il touche aussi la zone des paturons. Ce terme désigne une dermatite humide causée par des bactéries, notamment Dermatophilus congolensis, qui prolifèrent dans des conditions humides.
La bactérie Dermatophilus congolensis, un actinomycète, est souvent la principale responsable. Cette bactérie possède la capacité de produire des formes de spores résistantes qui permettent sa survie dans des conditions environnementales hostiles. Ces spores, activées par l'humidité, peuvent traverser la barrière cutanée affaiblie, déclenchant l’infection.
Découvrez plus d’informations sur la gale de boue sur notre article ici
Les mycoses, ou dermatophytoses, sont des infections cutanées causées par des champignons, principalement Trichophyton et Microsporum. Bien qu’elles puissent survenir à tout moment de l'année, elles sont plus fréquentes en hiver, lorsque l’humidité est plus élevée et que les chevaux passent plus de temps dans des espaces clos. Cette combinaison favorise la prolifération des champignons, surtout chez les chevaux qui ont un système immunitaire affaibli ou une peau fragilisée.
Les mycoses sont contagieuses et peuvent se transmettre facilement d’un cheval à un autre par contact direct ou indirect (via les équipements, les couvertures ou même les mains des soigneurs). Elles peuvent donc rapidement se propager dans un groupe, ce qui rend essentiel l'isolement et le traitement dès les premiers signes.
Les mycoses surviennent généralement lorsque des champignons trouvent un environnement favorable pour se développer.
Les champignons se développent bien dans des environnements humides et chauds. En hiver, lorsque les chevaux restent dans des boxes ou des abris humides, leur peau est plus exposée à ces micro-organismes.
Les mycoses se propagent facilement dans les espaces où les chevaux sont en contact rapproché, comme les écuries surpeuplées.
Un cheval stressé, fatigué ou qui a récemment subi un autre problème de santé est plus vulnérable aux infections fongiques.
Les brosses, couvertures et autres équipements de soin qui ne sont pas nettoyés correctement peuvent transmettre les spores fongiques d’un cheval à un autre.
Les mycoses se manifestent par une série de signes visibles qui sont facilement identifiables avec une inspection régulière. Voici les symptômes principaux :
Les mycoses provoquent des plaques arrondies de peau dépilée, souvent de quelques centimètres de diamètre. Ces plaques sont généralement plus claires que la peau environnante et peuvent présenter des bords légèrement surélevés.
La peau sur les zones infectées est souvent sèche et squameuse. Des croûtes fines peuvent également se former, surtout si le cheval se gratte en raison de l’inconfort.
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Le cheval se gratte excessivement contre les murs, les clôtures ou tout autre objet, parfois jusqu’à s’arracher les poils et se créer des plaies.
La peau autour des plaques peut être légèrement enflée ou rouge, surtout si l'infection fongique progresse.
Les mycoses peuvent apparaître sur différentes parties du corps du cheval, mais certaines zones sont plus sujettes aux infections fongiques en raison de leur exposition à l'humidité, au frottement, ou encore à la transpiration. Voici les principales zones vulnérables aux mycoses :
Le tronc et les flancs sont souvent touchés par les mycoses car ils sont fréquemment couverts par des couvertures ou des tapis de selle. Cette couverture constante peut maintenir un environnement chaud et humide, surtout lorsque le cheval transpire ou reste humide après une activité physique. La prolifération des champignons est facilitée par la combinaison de chaleur et d’humidité sous la couverture, créant un milieu favorable pour les mycoses.
La crinière et la base de la queue sont également des zones sensibles aux infections fongiques. Ces zones peuvent rester humides en raison de l'humidité ambiante ou de la pluie, surtout si elles ne sont pas correctement séchées. Les spores de champignons peuvent facilement se loger entre les poils denses, rendant la détection des premières plaques plus difficile. De plus, le frottement occasionné par les brosses ou par le cheval lui-même lorsqu’il se gratte peut favoriser la propagation de l’infection.
Bien que les paturons soient plus souvent sujets aux crevasses, ils peuvent également développer des mycoses, en particulier lorsque la zone est maintenue humide et en contact prolongé avec des surfaces boueuses. Les membres, surtout autour des paturons, des boulets et des jarrets, sont en contact direct avec le sol et sont fréquemment exposés à la boue, ce qui favorise le développement des champignons. Cette zone est à surveiller de près, car les infections peuvent y être douloureuses et plus difficiles à traiter.
Examinez attentivement ces zones vulnérables pour repérer les premières plaques dépilées, les squames ou les rougeurs. Une inspection quotidienne permet de détecter les signes d'infection dès leur apparition.
Après chaque séance d'entraînement ou sortie sous la pluie, assurez-vous de bien sécher le cheval, en insistant sur les zones humides. En particulier, enlevez toute trace de transpiration ou de pluie sous la selle, autour des paturons, et sous la crinière.
Lavez et désinfectez régulièrement les équipements en contact direct avec ces zones, comme les tapis de selle, les couvertures, et les brosses, pour éviter que les spores de champignons ne prolifèrent et ne se transmettent.
Ce produit offre un soutien aux défenses naturelles de la peau contre les agressions extérieures.
Effectivement, la peau des chevaux peut être mise à rude épreuve par une multitude de facteurs. L'un des principaux agresseurs est la prolifération de micro-organismes, de bactéries ou de parasites responsables de diverses affections cutanées comme la gale de boue, les mycoses cutanées, la teigne, les poux, les acariens ou la dermatophilose. En outre, certaines plantes peuvent provoquer une photosensibilisation, contribuant ainsi à la dégradation de la santé cutanée du cheval. Ces éléments nuisibles peuvent engendrer une série de symptômes désagréables et douloureux tels que des urticaires, des irritations, dessèchement, des croûtes, des crevasses et des démangeaisons sur la peau de l’équidé.
La crème Philosa Equilibrium est spécifiquement formulée pour apporter un soin réparateur à cette peau malmenée, en aidant votre cheval à mieux résister aux agressions extérieures. Elle œuvre à restaurer les caractéristiques physiologiques essentielles de la peau du cheval, notamment en régulant le taux d'humidité, en équilibrant le pH, et en favorisant un biofilm sain. Ces actions conjointes facilitent la reconstitution d'une barrière cutanée robuste et fonctionnelle.
La gale est une affection cutanée causée par des acariens parasites qui se nichent dans la peau du cheval et provoquent des démangeaisons intenses, des irritations, et parfois des infections secondaires. Elle est particulièrement problématique en hiver, car les chevaux passent souvent plus de temps dans des espaces clos, ce qui favorise la propagation des parasites. La gale est une maladie hautement contagieuse, capable de se transmettre rapidement entre les chevaux et, dans certains cas, d'autres animaux.
Très contagieuse, elle est relativement rare mais provoque des démangeaisons intenses et peut affecter tout le corps.
Elle est fréquente chez les chevaux à poils longs, surtout au niveau des paturons. C’est la forme de gale la plus courante chez le cheval.
Cette forme est souvent localisée autour des oreilles et de la tête, mais elle peut se propager aux autres parties du corps.
Les acariens responsables de la gale vivent à la surface de la peau ou s'y enfouissent légèrement. La transmission se fait généralement par contact direct entre les chevaux, mais elle peut également se faire par l’intermédiaire d’équipements contaminés, comme les brosses, couvertures, ou encore les litières partagées. Voici les principales causes de contamination :
Un cheval infesté peut transmettre la gale à ses congénères, surtout si les chevaux sont en contact rapproché, comme c'est souvent le cas dans les écuries ou les paddocks en hiver.
Les brosses, couvertures, et autres matériels de soins peuvent abriter les acariens et les propager d'un cheval à l'autre.
Un espace clos, mal ventilé et mal entretenu favorise la prolifération des acariens. L'humidité et le manque de nettoyage régulier créent des conditions idéales pour leur reproduction.
La prévention de la gale repose sur une bonne gestion de l'hygiène et un contrôle rigoureux des interactions entre les chevaux, surtout en hiver. Voici quelques pratiques préventives recommandées :
Le cheval se gratte excessivement contre les murs, les clôtures ou tout autre objet, parfois jusqu’à s’arracher les poils et se créer des plaies.
La peau affectée devient rouge et enflée en raison de l'irritation constante causée par les acariens et les grattements.
À force de se gratter, le cheval peut perdre des touffes de poils, créant des zones dépilées, surtout autour de la tête, du cou, des paturons, et du ventre.
La peau peut devenir sèche et squameuse, et des croûtes se forment sur les zones irritées. Ces croûtes sont souvent épaisses et peuvent cacher une inflammation sous-jacente.
La prévention de la gale repose sur une bonne gestion de l'hygiène et un contrôle rigoureux des interactions entre les chevaux, surtout en hiver. Voici quelques pratiques préventives recommandées :
Nettoyez régulièrement les boxes, paddocks et équipements de soins pour éliminer les acariens et les conditions favorables à leur prolifération.
Limitez le partage des brosses, couvertures et autres équipements entre les chevaux, en particulier si l'un d'eux montre des signes de gale ou de démangeaisons.
Les espaces fermés et mal ventilés favorisent les infestations d’acariens. Assurez-vous que les écuries sont bien ventilées pour réduire l'humidité.
Une inspection régulière de la peau permet de détecter précocement tout signe de gale et d'intervenir avant que l’infestation ne se propage.
Philosa Equilibrium se présente sous forme d'une émulsion légère, qui a l'avantage de ne pas être occlusive, un aspect crucial pour la santé cutanée du cheval. En effet, à l’inverse, les produits occlusifs peuvent entraver la respiration de la peau et aggraver les problèmes existants. Cette formulation en émulsion donc permet une excellente pénétration tout en apportant une protection de la peau du cheval.
De plus, l’émulsion permet d’incorporer des actifs hydrophiles et lipophiles, offrant ainsi un soin cutané complet et équilibré, capable de répondre aux divers besoins de la peau du cheval.
Avec ses propriétés assainissantes, protectrices, nourrissantes et anti-UV, cette crème aide à maintenir l'équilibre naturel de la peau, favorisant ainsi une peau saine et fonctionnelle. Enrichie en vitamine B5, agents réparateurs et apaisants, avec des extraits de plantes, des huiles végétales et des minéraux naturels, Philosa Equilibrium se présente comme une solution naturelle pour le confort cutané de votre cheval.
En rétablissant un environnement cutané sain et équilibré, la crème permet au cycle naturel de cicatrisation de se dérouler de manière optimale. Ainsi, votre cheval a l'opportunité de retrouver une peau saine et résiliente, ce qui est crucial pour son confort et son bien-être global.
L’hiver expose les chevaux à des conditions environnementales humides et boueuses qui favorisent divers problèmes de sabots. Ces pathologies sont souvent douloureuses et peuvent nécessiter des soins prolongés pour éviter des complications. Voici un aperçu des affections courantes du sabot pendant cette saison et des précautions à prendre pour minimiser les risques.
L’abcès de sabot est une accumulation de pus dans le pied du cheval, généralement due à une infection bactérienne qui pénètre la corne via de petites fissures, blessures ou irrégularités. Les conditions humides de l'hiver fragilisent les structures du sabot, facilitant l'entrée des bactéries. L’abcès provoque souvent une boiterie soudaine et douloureuse, et il est souvent repéré par la chaleur et la pulsation accrue dans la zone infectée. Le traitement inclut l’incision de l’abcès pour favoriser le drainage, des bains antiseptiques, et parfois un pansement jusqu’à la guérison complète.
Découvrez plus d’informations sur les abcès de pied sur cet article de blog.
La maladie de la ligne blanche, ou fourmilière, se caractérise par une dégradation de la zone de liaison entre la paroi du sabot et la sole. Les environnements humides et boueux de l’hiver peuvent fragiliser cette zone, permettant aux bactéries et champignons de s’y introduire et de provoquer une infection qui détruit la corne. Les signes incluent un effritement de la ligne blanche, une sensibilité accrue, et parfois une boiterie.
La pourriture de fourchette est une infection de la fourchette, la structure triangulaire située sous le sabot, qui survient fréquemment en hiver en raison de l’humidité excessive. Cette pathologie est causée par des bactéries anaérobies qui se développent dans les zones mal aérées, notamment lorsque le cheval reste longtemps dans des environnements humides et sales. La pourriture de fourchette se manifeste par une odeur forte et désagréable, une dégradation de la matière cornée, et parfois une sensibilité accrue de la fourchette
Découvrez plus d’informations sur la pourriture de fourchette ici ainsi que le Frog Express Equilibrium pour garder la fourchette en bon état cet hiver : ici.
La bleime est une contusion ou une hémorragie sous la sole du sabot, généralement due à un traumatisme causé par des sols durs, des pierres, ou un choc. En hiver, les sols gelés et les terrains accidentés peuvent augmenter le risque de bleimes, surtout si la corne est fragilisée par l’humidité. Les signes incluent une sensibilité de la sole et une boiterie
La crème Frog Equilibrium est élaborée pour offrir un soin revitalisant aux sabots, aidant ainsi votre cheval à se défendre contre les agressions environnementales citées ci-dessus. Elle s'efforce de restaurer les propriétés physiologiques vitales du sabot, en régulant l'hydratation, en équilibrant la structure du sabot et en renforçant la corne. Ces actions coordonnées contribuent à la formation d'une barrière de sabot solide et durable.
Frog Equilibrium est conçu comme une émulsion riche, ce qui lui confère l'avantage de prendre soin du sabot sans être occlusif, un détail essentiel pour la santé du sabot. En effet, les produits occlusifs comme les huiles et les graisses pour sabots, peuvent retenir l'humidité excessive, les bactéries et donc aggraver les affections du sabot. Cette formulation en émulsion assure une nutrition efficace tout en préservant et protégeant la structure naturelle du sabot.
En outre, grâce à cette émulsion, la crème peut intégrer à la fois des actifs hydrophiles et lipophiles, procurant ainsi un soin complet et équilibré pour le sabot. Cette combinaison permet de répondre aux divers défis auxquels le sabot du cheval peut être confronté, assurant ainsi sa santé et sa robustesse.
Les caractéristiques principales de cet onguent :
• Revitalisant et nourrissant : nourris la corne, garantissant un sabot sain et bien hydraté.
• Purifiant et assainissant : rend le milieu peu propice à la prolifération d’éléments néfastes
Cette crème est particulièrement recommandée pour :
• Les sabots nus
• Les chevaux qui perdent facilement leurs fers
• Les sabots qui montrent des signes de fragilité ou de dégradation
• Les chevaux ayant des problèmes tels que des fourmilières, seimes, abcès à répétitions…
Equus Magazine: Cold Weather Horse Care: What Do Horses Really Need to Avoid Winter Health Problems, 3/10/17
University of Minnesota Extension: Caring for Your Horse in the Winter
Penn State Extension: Winter Care for Your Horse
Journal of Applied Animal Behaviour Science: Drinking Water Temperature Affects Consumption of Water During Cold Weather in Ponies
O’Grady, S. A fresh look at white line disease. Equine Vet Edu. 2011.
