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Est-ce que les chevaux craignent la chaleur ?
L'été peut être une saison difficile pour les chevaux, surtout lorsqu'ils sont exposés à des températures élevées. Bien qu'ils soient des animaux robustes, les chevaux peuvent souffrir de la chaleur, ce qui peut affecter leur bien-être et leur santé. Il est primordial pour les propriétaires d'équidés de comprendre les défis spécifiques que l'été impose à leurs animaux pour les aider à rester en bonne santé et en sécurité.
> L'été et ses défis pour les chevaux
L'été apporte son lot de défis pour les chevaux. Que ce soit en raison de la chaleur, de l'humidité, de la prolifération des insectes ou de la qualité des pâturages, les chevaux peuvent être sujets à divers problèmes de santé. Voici quelques-uns des principaux problèmes auxquels il faut être attentif durant la saison estivale.
Les températures élevées et le risque de coup de chaleur pour le cheval
Les chevaux ne transpirent pas de la même manière que les humains, ce qui les rend particulièrement vulnérables aux coups de chaleur. Un coup de chaleur survient lorsque le corps du cheval est incapable de réguler sa température interne, ce qui peut entraîner des conséquences graves, voire fatales. Les signes à surveiller incluent une respiration rapide, des tremblements musculaires, une faiblesse, et dans les cas extrêmes, l'effondrement. Il est essentiel de fournir de l'ombre, de l'eau fraîche en abondance et d'éviter de travailler les chevaux pendant les heures les plus chaudes de la journée.
Prolifération des insectes et des problèmes de peau
L'été est aussi la saison de prolifération des insectes, comme les mouches, les moustiques et les tiques. Ces insectes peuvent non seulement être une source d'irritation pour les chevaux, mais aussi transmettre des maladies telles que la fièvre du Nil occidental ou la dermatite estivale. Cette dernière est une réaction allergique aux piqûres de certains insectes, provoquant des démangeaisons intenses, des plaies et une perte de poils.
Changement de qualité des pâturages et troubles digestifs du cheval
En été, la qualité des pâturages peut changer considérablement, en particulier dans les régions où la sécheresse est courante. L'herbe peut devenir plus sèche, plus dure, et moins nutritive, ce qui peut conduire à des troubles digestifs tels que les coliques. Les chevaux qui dépendent principalement des pâturages pour leur alimentation peuvent nécessiter des compléments alimentaires pour compenser la perte de nutriments.
Pour avoir toutes les infos sur les coliques, vous pouvez lire cet article
Déshydratation chez le cheval
La déshydratation est un autre risque majeur durant l'été. Les chevaux doivent avoir un accès constant à de l'eau propre et fraîche pour maintenir une bonne hydratation. Les signes de déshydratation incluent des gencives sèches, une perte d'élasticité de la peau, et dans les cas plus graves, la colique. Il est recommandé de surveiller de près la consommation d'eau de votre cheval et de fournir des électrolytes si nécessaire.
Empoisonnement par les plantes toxiques chez le cheval
L'été peut voir la prolifération de certaines plantes toxiques dans les pâturages, en particulier lorsque d'autres herbes comestibles se raréfient. Les chevaux peuvent être tentés de consommer des plantes qu'ils évitent habituellement, ce qui augmente le risque d'empoisonnement. Il est crucial de connaître les plantes toxiques communes dans votre région et de surveiller les pâturages régulièrement.
Photosensibilisation du cheval
La photosensibilisation est une réaction cutanée exagérée à la lumière du soleil, souvent déclenchée par la consommation de certaines plantes ou médicaments. Les chevaux affectés développent des zones de peau rouge, enflammée et douloureuse, principalement sur les parties de leur corps non protégées par des poils, comme le museau. Il est important de gérer l'exposition au soleil et de consulter un vétérinaire si des signes de photosensibilisation apparaissent.
Pour plus d’informations sur la photosensibilisation, vous pouvez lire cet article.
Sabots secs et cassants chez le cheval
La chaleur estivale peut également affecter la santé des sabots des chevaux. La sécheresse excessive peut rendre les sabots secs, cassants et plus sujets aux fissures. Une bonne gestion des sabots, incluant des soins réguliers et éventuellement l'utilisation de produits hydratants spécifiques, est essentielle pour prévenir les problèmes de sabots pendant l'été.
Pour plus d’informations sur les sabots secs et cassants, vous pouvez lire cet article.
Les coups de chaleur chez les chevaux
Les coups de chaleur représentent un danger majeur pour les chevaux, surtout pendant les mois d'été ou lors d'exercices intenses. Comprendre les signes précurseurs et les méthodes de prévention peut sauver la vie de ces animaux.
> Qu'est-ce qu'un coup de chaleur ?
Un coup de chaleur survient lorsque le mécanisme de régulation thermique du cheval est submergé par une chaleur excessive, l'incapacitant à maintenir une température corporelle normale. Cet état se produit souvent dans des conditions de forte chaleur et d'humidité, particulièrement si l'animal est soumis à un exercice intense ou prolongé. Lorsque la température corporelle du cheval dépasse les 40°C, des dommages graves peuvent survenir, affectant divers systèmes organiques.
> Symptômes des coups de chaleur chez le cheval
Reconnaître rapidement les signes d'un coup de chaleur est essentiel pour intervenir efficacement.
Respiration rapide et superficielle
Chez le cheval, une respiration rapide et superficielle (tachypnée) est l'un des premiers indicateurs d'un coup de chaleur. La tachypnée est une réponse physiologique au besoin accru d'échanger la chaleur interne par le biais de la ventilation pulmonaire. Cependant, ce mécanisme est souvent inefficace si l'air inspiré est chaud et humide. En effet, le refroidissement par évaporation devient moins efficace, aggravant la condition thermique interne. De plus, l'hyperventilation peut conduire à une alcalose respiratoire, déséquilibrant ainsi les niveaux d'électrolytes, ce qui peut exacerber les symptômes neurologiques et musculaires.
Léthargie et faiblesse généralisée
La léthargie et la faiblesse sont des signes cliniques classiques d'une défaillance énergétique. Sous l'effet d'une hyperthermie, les cellules du corps du cheval subissent un stress métabolique intense, ce qui entraîne une diminution de la production d'ATP (adénosine triphosphate), la molécule principale de stockage et de transport de l'énergie dans les cellules. De plus, la déshydratation, souvent associée à un coup de chaleur, réduit le volume sanguin circulant, diminuant ainsi l'apport en oxygène et en nutriments aux muscles. Ces facteurs combinés entraînent une faiblesse musculaire marquée et une baisse de l'endurance physique.
Transpiration excessive chez le cheval
La transpiration est le principal mécanisme de thermorégulation chez le cheval. Lors d'un coup de chaleur, on observe souvent une sudation excessive, qui est une tentative du corps de dissiper la chaleur par évaporation. Cependant, une transpiration prolongée et intense peut entraîner une déplétion des électrolytes essentiels tels que le sodium, le potassium et le chlorure. Cette perte d'électrolytes peut conduire à un déséquilibre électrolytique, affectant la fonction musculaire (provoquant des crampes, des tremblements) et la fonction cardiaque (dysrythmies potentielles). En l'absence d'une réhydratation adéquate, le corps du cheval peut cesser de transpirer, un signe de défaillance critique des mécanismes de régulation thermique.
Il existe des situations où un cheval peut être incapable de transpirer correctement. Cette condition est connue sous le nom d'anhidrose. L'anhidrose est un trouble de la thermorégulation où le cheval perd partiellement ou complètement sa capacité à transpirer, ce qui compromet sa capacité à dissiper la chaleur corporelle.
Augmentation de la température corporelle du cheval
La mesure de la température corporelle rectale est un outil diagnostique essentiel pour détecter un coup de chaleur. Une température corporelle dépassant 40°C est un indicateur critique d'hyperthermie sévère. À ces niveaux, la dénaturation des protéines et des enzymes intracellulaires commence, entraînant une perte de fonction cellulaire et des dommages tissulaires irréversibles. De plus, l'augmentation de la température centrale peut perturber le fonctionnement des systèmes enzymatiques responsables de la respiration cellulaire, aggravant l'insuffisance énergétique et contribuant à l'accumulation de produits métaboliques toxiques.
Signes neurologiques
Les signes neurologiques observés lors d'un coup de chaleur sont le résultat d'une dysfonction du système nerveux central due à une combinaison de déshydratation, de déséquilibre électrolytique et d'augmentation de la température cérébrale. Les tremblements, l'ataxie (démarche instable) et les convulsions sont des manifestations de l'œdème cérébral et de la perturbation des signaux nerveux. Ces symptômes indiquent une atteinte grave et une urgence vétérinaire. Si la température cérébrale continue d'augmenter sans intervention, des dommages permanents peuvent survenir, menaçant la vie du cheval.
Muqueuses sèches et congestionnées chez le cheval
Les muqueuses sèches et congestionnées (rouge foncé à pourpre) sont des signes de déshydratation sévère et de choc circulatoire. Normalement, les muqueuses du cheval doivent être humides et rose pâle, reflétant une bonne perfusion tissulaire et une hydratation adéquate. Lorsque le cheval subit un coup de chaleur, la perte de liquide par transpiration combinée à une vasoconstriction périphérique (mécanisme de conservation de la chaleur) conduit à une réduction du flux sanguin vers les extrémités et les muqueuses. Cela résulte en une apparence congestive, tandis que les tissus manquent d'oxygène et de nutriments, exacerbant le risque de dommages tissulaires.
> Importance de l’intervention rapide
La prévention est la meilleure approche pour protéger les chevaux contre les coups de chaleur. Une série de mesures simples mais efficaces peut grandement réduire le risque.
> Que faire en cas de coup de chaleur chez le cheval ?
Malgré toutes les précautions, un coup de chaleur peut parfois survenir. Dans ces situations, une intervention rapide et appropriée est cruciale pour sauver la vie du cheval.
- Premiers soins à apporter en cas de coup de chaleur
Lorsque les premiers signes d'un coup de chaleur sont détectés, il est impératif d'agir rapidement pour limiter les dégâts.
Déplacer le cheval dans un endroit frais et ombragé
La première étape consiste à retirer le cheval de l'environnement chaud qui a contribué à l'hyperthermie. Un endroit frais et ombragé, idéalement bien ventilé, aide à réduire immédiatement l'exposition à la chaleur externe. Ce déplacement est primordial pour stabiliser l'état du cheval et préparer le terrain pour les autres interventions.
Refroidir progressivement le cheval
Le refroidissement doit être initié dès que possible, mais il doit être fait de manière progressive pour éviter un choc thermique. Utiliser de l'eau fraîche (et non glacée) pour asperger le corps du cheval est une méthode efficace. Commencez par les zones à forte circulation sanguine, comme le cou, et les membres. Une attention particulière doit être portée à éviter l'utilisation de grandes quantités d'eau glacée, car cela peut provoquer une vasoconstriction périphérique, réduisant ainsi l'efficacité du refroidissement.
Offrir de l'eau à boire
Il est important de permettre au cheval de boire de l'eau fraîche à volonté, mais sans le forcer. Une hydratation rapide aide à rétablir l'équilibre des fluides corporels et à soutenir la circulation sanguine. Si possible, offrir de l'eau contenant des électrolytes peut aider à corriger les déséquilibres causés par la transpiration excessive. Cependant, il est essentiel de surveiller la quantité d'eau ingérée pour éviter une surcharge hydrique, surtout si le cheval n'est pas habitué à boire après un exercice intense.
Surveiller les signes vitaux
La surveillance des signes vitaux est cruciale pour évaluer l'état du cheval et l'efficacité des mesures de refroidissement. Les signes vitaux à surveiller incluent la fréquence cardiaque, la fréquence respiratoire, la température corporelle et la couleur des muqueuses. Une fréquence cardiaque supérieure à 60 battements par minute au repos ou une fréquence respiratoire supérieure à 20 respirations par minute après refroidissement indiquent que le cheval est toujours en danger. À noter que la consultation d'un vétérinaire est indispensable si l'état du cheval ne s'améliore pas rapidement ou si des signes neurologiques apparaissent.
Les problèmes de peau : prolifération des insectes en saison estivale
Pendant la saison estivale, la prolifération des insectes peut devenir un problème majeur pour les chevaux, entraînant divers troubles cutanés. Ces affections sont non seulement inconfortables pour les animaux, mais peuvent également mener à des complications si elles ne sont pas traitées de manière adéquate. Comprendre les causes de cette prolifération, les symptômes visibles chez le cheval, ainsi que les méthodes de prévention et de traitement, est essentiel pour garantir le bien-être de ces animaux durant cette période.
> Causes de la prolifération des insectes en saison estivale chez le cheval
La prolifération des insectes pendant l'été est favorisée par plusieurs facteurs environnementaux et de gestion.
Conditions climatiques favorables
Les températures chaudes et l'humidité élevée, typiques de la saison estivale, créent des conditions idéales pour la reproduction rapide des insectes. Les cycles de vie des mouches, des moustiques et d'autres parasites sont accélérés dans ces conditions, augmentant ainsi leur nombre. Par exemple, les œufs de certains insectes peuvent éclore en seulement quelques jours lorsque les températures dépassent 25°C, ce qui mène à une population exponentielle en très peu de temps.
Accumulation de matières organiques
Les matières organiques en décomposition, comme le fumier et les restes de nourriture, sont des sites de reproduction privilégiés pour de nombreux insectes. Les mouches, en particulier, pondent leurs œufs dans ces environnements riches en nutriments, où les larves peuvent se développer rapidement. Une gestion inefficace des déchets organiques dans les écuries ou sur les pâturages peut donc entraîner une prolifération massive des insectes.
Présence d'eau stagnante
L'eau stagnante est un environnement propice à la reproduction de nombreux insectes, notamment les moustiques. Les mares, les abreuvoirs mal entretenus ou les zones de faible drainage accumulent de l'eau où les insectes peuvent pondre leurs œufs. Une faible quantité d'eau suffit pour que les larves de moustiques se développent, ce qui peut rapidement devenir une source de nuisance importante pour les chevaux.
Proximité de végétation dense
Les zones avec une végétation dense, comme les boisés ou les haies non entretenues, fournissent un abri et une source de nourriture pour de nombreux insectes. Les herbes hautes et les plantes épaisses retiennent l'humidité et créent des microclimats favorables à la prolifération des insectes. De plus, ces zones sont souvent difficiles à atteindre pour les traitements insecticides, permettant aux populations d'insectes de croître sans contrôle.
Mauvaise gestion des pâturages et des écuries
Une gestion inadéquate des pâturages et des écuries contribue significativement à la prolifération des insectes. Un pâturage surchargé ou non rotatif peut favoriser l'accumulation de fumier, tandis qu'une ventilation insuffisante dans les écuries crée des environnements favorables à la multiplication des insectes. Des zones mal entretenues où l'accumulation de débris organiques et d'humidité est présente deviennent des foyers d'infestation, rendant le contrôle des insectes plus difficile.
> Symptômes visibles des insectes chez le cheval
Les piqûres d'insectes peuvent causer une variété de symptômes visibles chez le cheval, allant de l'inconfort léger à des conditions plus grave.
Démangeaisons intenses cheval
Les démangeaisons (prurit) sont souvent le premier symptôme observé chez les chevaux exposés aux piqûres d'insectes. Les chevaux affectés se grattent fréquemment, parfois jusqu'à l'auto-mutilation. Ce comportement peut entraîner des abrasions cutanées et prédispose à des infections secondaires. La démangeaison est généralement due à une réaction allergique à la salive de l'insecte injectée lors de la piqûre.
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Plaques rouges et enflées cheval
Les piqûres d'insectes provoquent souvent l'apparition de plaques rouges et enflées (papules). Ces lésions sont causées par une réponse inflammatoire localisée à la piqûre, avec une libération de médiateurs inflammatoires tels que l'histamine. Cette réaction est particulièrement visible dans les cas d'hypersensibilité, où les plaques peuvent être plus grandes et plus douloureuses.
Formation de croûtes
Les croûtes se forment souvent après les piqûres d'insectes lorsque la peau a été endommagée par le grattage ou les morsures. Elles représentent la phase de guérison de petites plaies superficielles. Cependant, une accumulation excessive de croûtes peut indiquer une infection secondaire, nécessitant un traitement de soin comme le Derma Equilibrium, qui permet de prévenir une aggravation de l'état cutané.
Les ânes sont particulièrement susceptibles de développer des croûtes sur leurs jambes en raison des piqûres d'insectes, notamment pendant les périodes chaudes et humides. Ces croûtes peuvent s'accumuler et, sans traitement approprié, conduire à des infections ou des inflammations plus graves. Il est crucial d'inspecter régulièrement les jambes des ânes et d'appliquer un soin adapté pour éviter la prolifération des croûtes. Utiliser des produits apaisants et réparateurs, comme le Derma Equilibrium, peut aider à protéger la peau des ânes et à favoriser une guérison rapide.
Épaississement de la peau (lichenification)
La lichenification est un épaississement et une rugosité de la peau résultant d'une irritation chronique ou d'un grattage répété. Ce changement cutané est souvent le signe d'une dermatite prolongée due aux piqûres d'insectes. La peau devient plus dure et moins flexible, ce qui peut causer de l'inconfort supplémentaire pour le cheval. La lichenification rend également la peau plus sujette aux fissures et aux infections.
> Symptômes visibles des insectes chez le cheval
La prévention est le moyen le plus efficace de protéger les chevaux des piqûres d’insectes, mais un traitement adéquat est également nécessaire lorsque les piqûres surviennent.
Pour prévenir la lichenification et maintenir la souplesse de la peau du cheval, l'utilisation régulière de produits de soin adaptés est essentielle. Derma Equilibrium est spécialement conçu pour apaiser la peau irritée, favoriser sa souplesse et réduire le risque de complications telles que les fissures et les infections.
- Prévention des piqures
Utilisation de répulsifs
L'utilisation de répulsifs est essentielle pour protéger les chevaux des piqûres d'insectes, surtout pendant les périodes où ces nuisibles sont particulièrement actifs. Les répulsifs naturels, formulés à base d'huiles essentielles et d'extraits de plantes, sont souvent privilégiés pour leur douceur et leur respect de la peau sensible des chevaux.
Bien que le Derma Equilibrium ne soit pas un répulsif au sens strict, il offre une alternative intéressante pour ceux qui cherchent à apaiser et à protéger la peau de leur cheval. En plus de favoriser la souplesse cutanée et la régénération, il aide à maintenir la peau en bonne santé, réduisant ainsi les désagréments liés aux piqûres d'insectes. Son odeur déplaît tout de même aux insectes.
Utilisation de couvertures légères
Les couvertures anti-insectes légères sont une autre méthode efficace pour protéger les chevaux. Ces couvertures sont conçues pour être respirantes tout en empêchant les insectes d'atteindre la peau. Elles couvrent généralement le corps, le cou et parfois la tête du cheval, réduisant ainsi l'exposition aux piqûres. Bien qu'elles n'éliminent pas totalement le risque de piqûres, elles réduisent considérablement le nombre d'insectes qui peuvent atteindre la peau du cheval.
Gestion des pâturages
Une gestion rigoureuse des pâturages peut réduire la population d'insectes. Cela inclut le retrait régulier des matières organiques, comme le fumier, et l'élimination des zones d'eau stagnante. En maintenant les herbes coupées et en évitant les pâturages surchargés, on réduit les habitats favorables à la reproduction des insectes. Une rotation des pâturages permet également de diminuer la pression des insectes sur une zone particulière.
Abris
Fournir des abris où les chevaux peuvent se retirer pendant les heures où les insectes sont les plus actifs (généralement au crépuscule et à l'aube) est crucial. Ces abris doivent être bien ventilés pour empêcher la stagnation de l'air et peuvent être équipés de systèmes de ventilation ou de brumisateurs pour refroidir l'air et réduire l'attractivité pour les insectes. Les abris peuvent également être traités avec des insecticides ou des répulsifs pour augmenter leur efficacité.
- Traitement des piqures
Les analyses sanguines fournissent des informations supplémentaires sur l'état général du cheval et la nature de la colique :
Application de crèmes apaisantes et cicatrisantes
L'application de crèmes apaisantes et cicatrisantes est une étape clé dans le traitement des piqûres d'insectes. Derma Equilibrium est particulièrement recommandé pour cette utilisation. Sa formulation, riche en ingrédients naturels, aide à apaiser l'irritation, réduire l'inflammation et favoriser la cicatrisation des petites plaies. En plus de protéger la peau, il contribue à maintenir sa souplesse et sa santé globale, ce qui est essentiel pour éviter que les piqûres ne se transforment en problèmes cutanés plus graves.
Antihistaminiques et corticostéroïdes
Dans les cas de réactions allergiques sévères, les antihistaminiques peuvent être administrés pour réduire l'inflammation et les démangeaisons. Les corticostéroïdes sont également efficaces pour réduire l'inflammation, mais leur utilisation doit être surveillée par un vétérinaire en raison des effets secondaires potentiels, notamment l'immunosuppression et le risque de laminites chez le cheval.
Les troubles digestifs liés à la chaleur
Les périodes de chaleur intense peuvent avoir un impact significatif sur la santé digestive des chevaux. Les températures élevées affectent non seulement leur confort, mais aussi leur système digestif, augmentant ainsi le risque de troubles digestifs.
> Impact de la chaleur sur le système digestif
La chaleur excessive peut perturber le système digestif des chevaux, entraînant des problèmes tels que la déshydratation, les coliques et d'autres troubles digestifs. La gestion adéquate de l'hydratation et de l'alimentation devient alors primordiale pour prévenir ces complications.
Déshydratation : Le point de départ des troubles digestifs chez le cheval
La déshydratation est l'un des facteurs les plus critiques qui précèdent les troubles digestifs chez le cheval, surtout en période de chaleur. Chez les chevaux, l'eau représente environ 60 à 70 % du poids corporel, et elle est essentielle pour de nombreux processus physiologiques, y compris la digestion. Lorsque les températures augmentent, les chevaux perdent plus d'eau par la transpiration pour réguler leur température corporelle, ce qui peut rapidement conduire à un état de déshydratation s'ils ne compensent pas cette perte par une consommation adéquate d'eau.
La déshydratation a un impact direct sur le système digestif. Elle réduit la production de salive, qui est important pour lubrifier les aliments et faciliter leur passage à travers l'œsophage jusqu'à l'estomac. Une diminution de la salive peut également augmenter le risque d'impaction œsophagienne et de blocages dans les intestins, en particulier dans le gros côlon. De plus, le contenu intestinal devient plus sec et plus compact, ce qui ralentit le transit digestif et peut entraîner des coliques d'impaction.
Coliques : Un risque accru par temps chaud
Les coliques sont un problème de santé sérieux chez les chevaux, et leur risque augmente considérablement par temps chaud. La déshydratation, combinée à une digestion ralentie, peut provoquer des blocages ou des spasmes intestinaux, conduisant à des coliques.
La colique est une affection courante mais sérieuse chez les chevaux. Elle désigne une douleur abdominale aiguë qui peut être causée par diverses conditions, notamment des problèmes digestifs, des infections ou des blocages. Cette maladie peut varier en gravité, allant de légère à potentiellement fatale, ce qui rend primordial le fait de la reconnaître et de la traiter rapidement.
Pour en savoir plus sur la prévention et la gestion des coliques chez les chevaux, vous pouvez consulter notre article de blog dédié.
> Symptômes à surveiller
Les troubles digestifs liés à la chaleur peuvent se manifester par plusieurs symptômes chez les chevaux.
Douleur abdominale
La douleur abdominale est un symptôme clé des troubles digestifs, souvent indicatif de coliques. Les chevaux peuvent exprimer leur inconfort en se couchant et se relevant fréquemment, en regardant leurs flancs, ou en frappant le sol avec leurs sabots. Ils peuvent également adopter une posture anormale, comme se tenir debout avec les pattes écartées ou se rouler par terre.
Absence ou diminution des crottins
Une diminution de la fréquence ou de la quantité des crottins est un signe d'un ralentissement du transit intestinal, souvent causé par la déshydratation ou d'autres troubles digestifs. L'absence totale de crottins pendant une période prolongée est particulièrement préoccupante et nécessite une intervention vétérinaire immédiate.
Perte d’appétit
La perte d'appétit est un autre symptôme courant de troubles digestifs. Les chevaux peuvent refuser de manger ou montrer un intérêt réduit pour la nourriture, ce qui peut aggraver leur état en réduisant l'apport en nutriments essentiels. Ce symptôme est souvent accompagné de léthargie ou d'une baisse générale de l'activité.
Ballonnement
Le ballonnement, ou distension abdominale, est un signe que du gaz ou du liquide s'accumule dans les intestins, ce qui peut être très douloureux pour le cheval. Ce symptôme est souvent visible comme un gonflement des flancs, et il peut s'accompagner de bruits intestinaux anormaux ou de leur absence totale.
> Prévention et soins
- Mesures préventives pour les troubles digestifs liés à la chaleur
La prévention est essentielle pour réduire les risques de troubles digestifs chez les chevaux, surtout en période de chaleur.
Alimentation adaptée
Une alimentation adaptée est primordiale pour prévenir les troubles digestifs. Il est recommandé de donner des repas plus fréquents et de plus petites quantités pour éviter la surcharge du système digestif. L'incorporation de fibres de qualité et d'aliments faciles à digérer peut également aider à maintenir un bon transit intestinal.
Accès à l'eau en continu
Assurer un accès constant à de l'eau propre et fraîche est indispensable pour prévenir la déshydratation, qui est souvent à l'origine des troubles digestifs. En période de chaleur, il peut être nécessaire de surveiller et d'augmenter l'apport en eau, en tenant compte des besoins accrus du cheval.
Gestion des pâturages
La gestion des pâturages est également importante. Les chevaux doivent avoir accès à des pâturages ombragés pour éviter la surchauffe. Il est également conseillé de limiter l'accès aux pâturages en pleine journée, lorsque les températures sont les plus élevées, pour réduire le stress thermique.
Gestion de l’exercice
L'exercice doit être adapté aux conditions climatiques. Par temps chaud, il est recommandé de réduire l'intensité de l'exercice et de privilégier les activités en début de matinée ou en fin de journée, lorsque les températures sont plus clémentes. Une attention particulière doit être portée à la réhydratation après l'exercice.
Surveillance étroite
Une surveillance étroite des chevaux en période de chaleur est essentielle pour détecter rapidement les premiers signes de troubles digestifs. Il est important de surveiller les comportements alimentaires, la production de crottins, et toute manifestation de douleur abdominale ou de ballonnement. Une intervention rapide en cas de symptômes suspects peut prévenir des complications graves.
Références :
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