Bien sûr ! Voici une version enrichie avec l’explication des nano et non-nano :
Ces composants agissent comme une barrière physique contre les rayons UV, en les reflétant à la surface de la peau, au lieu de les absorber.
Il existe cependant deux formes de ces filtres :
-Les particules non-nano, de taille plus grande, restent à la surface de la peau et assurent une protection efficace sans pénétrer les couches cutanées. Elles laissent souvent un film blanc visible.
-Les particules nano, de taille beaucoup plus fine (inférieure à 100 nanomètres), sont utilisées pour réduire cet effet blanchissant et offrir une texture plus agréable. Toutefois, leur petite taille soulève des questions quant à leur capacité potentielle à pénétrer la barrière cutanée et leurs effets sur l’organisme.
Le choix entre nano et non-nano dépend donc du compromis entre esthétique et précaution vis-à-vis de la pénétration cutanée.
-Réflexion et dispersion :
Les particules minérales agissent comme de minuscules miroirs.
Elles réfléchissent une grande partie des rayons UV (UVA et UVB) avant qu'ils ne puissent pénétrer dans la peau. Une partie des UV est aussi dispersée dans différentes directions, réduisant leur intensité.
-Blocage immédiat :
Contrairement aux filtres chimiques qui nécessitent un temps d’activation , les filtres minéraux protègent dès l'application.
-Respect de la peau sensible :
L’oxyde de zinc et le dioxyde de titane sont très bien tolérés, même par les peaux fragiles ou sujettes aux allergies, car ils restent en surface et pénètrent très peu dans l’épiderme.
-Protection à large spectre :
Ces filtres offrent une protection naturelle contre les UVB (responsables des coups de soleil) mais aussi contre les UVA (impliqués dans le vieillissement cutané et certains cancers de la peau).