Même si, théoriquement, l’âne supporte mieux les insectes, il n’est pas rare d’observer de fortes réactions à ceux-ci chez de nombreux ânes dans nos régions
Les insectes, tels que les moustiques ou les simulies (moucherons), sont des sources fréquentes d’allergies cutanées chez les ânes. Ces piqûres provoquent une réaction allergique par un mécanisme immunitaire complexe. Lorsqu’un insecte pique, il injecte dans la peau de l’âne une petite quantité de salive contenant des protéines étrangères. Ces protéines, qui servent à empêcher la coagulation du sang ou à anesthésier légèrement la zone piquée, sont perçues par le système immunitaire comme des substances agressives.
Chez les ânes sensibles, le système immunitaire réagit de manière excessive à ces protéines. Voici les étapes principales de cette réaction allergique :
Lors de la première piqûre, les protéines de la salive de l’insecte sont reconnues par des cellules spécialisées du système immunitaire, appelées cellules dendritiques, qui les présentent aux lymphocytes T. Ces derniers activent à leur tour les lymphocytes B, responsables de la production d’anticorps spécifiques, en particulier des immunoglobulines E (IgE). Cette phase ne provoque généralement pas de symptômes visibles.
Cela provoque donc de fortes démangeaisons. L’âne va se gratter, se lécher, se mordre, ce qui risque d’endommager davantage sa peau. L'apparition de plaies est alors fréquente
Des soins similaires à ceux utilisés pour la dermite chez le cheval peuvent être employés pour limiter ce phénomène