Une application excessive ou inappropriée de sulfate de cuivre peut provoquer une irritation de la peau du cheval, y compris une sécheresse, une rougeur, des démangeaisons et des brûlures. Avant de vous lancer dans la fabrication les remèdes de grand-mères, renseignez-vous sur les concentrations à ne pas dépasser. A forte dose le sulfate de cuivre peut également toxique, il est donc bien important de respecter les dosages étudiés
Ces propriétés sont tirées de publications. Toutefois, ces informations sont données à titre informatif, elles ne sauraient en aucun cas constituer une information médicale, ni engager notre responsabilité. Pour tout usage dans un but thérapeutique, consultez un vétérinaire.
Origine du sulfate de cuivre :
Le sulfate de cuivre, est d'origine minérale est un ingrédient largement utilisé dans l'agriculture biologique (élevage d'animaux et culture). Mais aussi très apprécié par les jardiniers amateurs avec la bouillie bordelaise. Il peut être trouvé dans la nature sous forme de minéraux tels que la chalcanthite, ou fabriqué à partir d'oxyde de cuivre naturel.
Tout le monde a déjà entendu parler de la fameuse liqueur de Villate, également connue sous le nom de liquide de Villate. C'est une solution préparée à partir de vinaigre, d'acétate de plomb et de sulfate de cuivre. Elle a été utilisée à des fins médicinales et cosmétiques à partir du XVIIIe siècle jusqu'au début du XXe siècle, en raison de ses propriétés antiseptiques et astringentes. Cependant, en raison de la toxicité du plomb dans cette solution, la liqueur de Villate n'est plus utilisée à des fins médicales ou cosmétiques. Le sulfate contient cependant des propriétés intéressantes
Nomenclature internationale des ingrédients cosmétiques :
COPPER SULFATE
Propriétés du sulfate de cuivre
→ Les bienfaits du sulfate de cuivre pour la peau
Antifongiques :
L'application topique de sulfate de cuivre peut aider à éliminer les champignons responsables des infections cutanées chez les chevaux. En agissant directement sur ces agents pathogènes fongiques, le sulfate de cuivre contribue à réduire les symptômes associés aux infections fongiques, tels que les démangeaisons, les rougeurs et les lésions cutanées.
Antibactériennes :
En agissant directement sur les bactéries responsables des infections cutanées, le sulfate de cuivre peut aider à réduire l'inflammation et à favoriser la guérison des lésions cutanées chez les chevaux.
Anti-inflammatoires :
En agissant sur les processus inflammatoires, le sulfate de cuivre peut atténuer les symptômes associés à l'inflammation cutanée, tels que les rougeurs, les gonflements et les douleurs. Cela peut contribuer à soulager l'inconfort des chevaux et à favoriser une récupération plus rapide de la peau affectée
Astringent :
Le sulfate de cuivre peut resserrer les tissus de la peau, ce qui peut être utile dans le traitement de certaines affections cutanées telles que les plaies ouvertes ou les dermatites.
Kératolytique :
En favorisant l'élimination des cellules mortes et des dépôts de kératine, le sulfate de cuivre contribue à améliorer l'apparence et la santé de la peau, tout en facilitant la cicatrisation des lésions cutanées.
Antiprurigineux :
Le sulfate de cuivre peut aider à réduire les démangeaisons et les irritations de la peau, ce qui peut être utile dans le traitement des affections cutanées telles que les allergies et les piqûres d'insectes.
Antifongiques :
En agissant directement sur les agents pathogènes fongiques, le sulfate de cuivre peut aider à réduire les symptômes associés, tels que la pourriture, les odeurs désagréables et les irritations
Antibactériennes :
En appliquant du sulfate de cuivre sur le sabot, notamment sur les zones affectées par des lésions ou des infections, il agit directement sur les bactéries responsables de ces problèmes. En tuant ou en inhibant la croissance des bactéries, le sulfate de cuivre aide à réduire l'inflammation et à favoriser la guérison des lésions du sabot.
Renforce la corne :
L'utilisation du sulfate de cuivre dans une solution de trempage pour les sabots de chevaux peut améliorer la qualité de la corne, notamment en augmentant la densité et la dureté de la corne.
Stabilise la kératine :
Il a une action sur les ponts disulfure de la kératine, qui sont les liaisons responsables de la stabilité de la structure de la corne du sabot du cheval. En se liant aux ponts disulfure, le sulfate de cuivre peut aider à renforcer la structure de la corne et à prévenir les dommages et les déformations . Ce qui peut également aider à réduire la casse de la corne, surtout chez les chevaux atteints de fourbure chronique.
Retrouvez cet ingrédient dans les produits suivants
Références :
Salah, I., Parkin, I. P., & Allan, E. (2021). Copper as an antimicrobial agent: Recent advances. RSC Advances, 11, 18179-18186.
Green synthesis, characterization, and antibacterial, antifungal, larvicidal, and anti-termite activities of copper nanoparticles derived from Grewia asiatica L. Bulletin of the National Research Centre
Clewell, A., Barnes, M., Endres, J. R., Ahmed, M., & Ghambeer, D. K. (2012). Efficacy and tolerability assessment of a topical formulation containing copper sulfate and hypericum perforatum on patients with herpes skin lesions: A comparative, randomized controlled trial. Journal of Drugs in Dermatology, 11(2), 209-215.
Simões, L. S., Dias, J. C. T., Lima, C. R., Lima, E. O., Oliveira, C. M. A., & Oliveira, H. P. (2019). Antifungal activity of essential oils and copper sulfate on fungi isolated from horse's hoof. Pesquisa Veterinária Brasileira, 39(3), 151-155.
Froelich, K. L., Reimink, R. L., Rudko, S. P., VanKempen, A. P., & Hanington, P. C. (2019). Evaluation of targeted copper sulfate (CuSO4) application for controlling swimmer's itch at a freshwater recreation site in Michigan. Parasitology Research, 118(5), 1673-1677.
Pearce, S. G., Grace, N. D., Wichtel, J. J., Firth, E. C., & Fennessy, P. F. (1998). Effect of copper supplementation on copper status of pregnant mares and foals. Equine Veterinary Journal, 30(3), 200-203
Cutler, R. S. (1973). Copper sulphate treatment of proud flesh. Veterinary Record, 92(26), 711-712.